Censure

Accusé de trafic international d’êtres humains, Mohamed nie les faits

Le secrétariat général à la présidence de la République chargé des services spécieux, de la lutte contre la drogue, du crime organisé, du délit économique et financier a procédé à la présentation d’un présumé trafiquant international des êtres humains, ce vendredi 14 juin 2019. Mohamed Lamine Kourouma, c’est le nom du présumé trafiquant, est d’origine Sierra léonaise.

Suite à une perquisition des hommes du colonel Moussa Tiegboro Camara, le 4 juin dernier dans la maison du présumé trafiquant au quartier Gbessia cité de l’air, plusieurs documents de voyage ont été saisis.

« Il a été interpelé le 4 juin 2019, au quartier Gbessia Cité de l’air dans une cour fermée avec quarte jeunes filles léonaises qu’il a fait venir de Freetown. Donc la perquisition qui a suivi a permis de saisir 22 passeports dont six (06) léonais et 16 Bissau guinéens. En continuant la perquisition on a découvert également des documents importants notamment 10 certificats de visite contre visite, 10 casiers judiciaires et des carnets de visite confectionnés par les tribunaux et les hôpitaux guinéens. On a découvert aussi un cahier dans lequel est inscrit le départ de 56 filles qui sont toutes des léonaises et Bissau guinéennes. (…) », a expliqué, Mohamed Maazo Mansaré, commissaire principal de police et porte-parole des services spécieux.

Selon ce commissaire de police, des produits pharmaceutiques et des lubrifiants ont été saisis également dans la maison. Et ces filles devraient aller dans les pays du golfe notamment à Oman.
Le présumé trafiquant, Mohamed Lamine Kourouma, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés : « Ce n’est pas mon travail essentiel, je fais autre chose à Madina. Ils sont allés à la maison ils ont fouillé ma chambre ils n’ont rien trouvé qui peut me compromettre. Le document que je reconnais ici c’est mon document, celui de ma femme et un autre pour ma sœur. Alors les autres documents ont été retrouvés là-bas mais je ne connais comment ils se sont retrouvés là-bas parce qu’il y’a une personne qui habitait là-bas avant moi », a-t-il laissé entendre.

A rappeler que le trafic des êtres humains et trafic illicite d’immigrants est prévu et puni par le code pénal guinéen.

Bhoye Barry pour guinee7.com
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