Censure

Culture / Un festival pour valoriser le masque D’mba annoncé pour les 30 et 31 janvier 2018

Le secrétariat exécutif pour la valorisation du patrimoine culturel baga était face aux médias, ce mercredi, à la Maison de la Presse, à Colèah, pour parler de la première édition du festival D’mba et Arts Baga, prévu du 30 au 31 janvier 2018, à Kataco, sous-préfecture de Bintimodia (Boké).

Selon les organisateurs, durant le festival, au-delà des conférences débats sur le peuple baga, chaque village s’évertuera à présenter des danses du terroir et dans des stands d’exposition des objets d’arts, de la sculpture, de la poterie, de la vannerie, des parures typiquement baga pendant une parade, des produits de la pêche, de l’artisanat, du matériel pour l’extraction du vin de palme et la coupe du régime de palme.

« Tous ce que vous voyez sur les livres de littérature, c’est le D’mba que vous voyez ; c’est vous dire qu’il commence à avoir une déformation d’un masque qui est la propriété d’une entité. C’est un des premiers constats, le deuxième constat est que le masque est devenu un objet lucratif. Avant, les gens qui détenaient ce masque le sortaient à des périodes bien données.  C’était pour des moments de réjouissances ; chaque masque est affecté à un temps de réjouissance au niveau du village. Pour des rituels, des cérémonies, mais aujourd’hui, on ne peut pas aller dans les marchés sans trouver ce masque. Voilà un autre aspect, dans les plus grands musées du monde ; ce masque est vendu aux enchères, et qui n’apporte rien à la communauté », a déclaré Alpha Yaya Bangoura, vice-président du secrétariat.

Pour lui le brassage culturel les a fait perdre beaucoup de temps. « Au départ le Baga comme beaucoup de peuples était des animistes, avec la religion chrétienne et celle musulmane, beaucoup se réserve de revenir en cela et le brassage culturel nous a fait prendre de temps ».

Depuis plusieurs décennies, le masque D’mba, au-delà de son utilisation pour le  traitement de quelques maladies, il est l’objet de convoitises et d’un commerce illicite florissant. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

 

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