Censure

Des PA dans la commune de Ratoma / La question divise Fodé Oussou Fofana et Amadou Damaro Camara à lAssemblée nationale

A loccasion dune plénière qui sest tenue à lAssemblée nationale, ce mercredi 21 novembre, le président du groupe parlementaire des Libéraux démocrates, Dr Fodé Oussou Fofana, sest dit inquiet du déploiement dune force mixte « dans les quartiers favorables à lopposition ».

« La militarisation des quartiers favorables à l’opposition républicaine est aujourdhui, pour nous, une source d’inquiétude. Dans un Etat de droit et en temps de paix, larmée na aucun pouvoir sur la population civile. De même, en matière dexercice des pouvoirs publics, la liberté est la règle et la restriction de la police lexception. En effet, dans un Etat de droit qui se veut démocratique, le maintien dordre doit être dévolu à la police ou à la gendarmerie et non à larmée », a fait savoir le vice-président de lUnion des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

« A cet égard, il convient de noter que les cas exceptionnels, notre armée peut avoir des pouvoirs sur les populations civil définis dans la constitution en ses articles 90 et 91. Aucune condition légale nest réunie pour la militarisation sélective des quartiers de notre capitale Notre groupe parlementaire dénonce cette illégalité et condamne vigoureusement cette nouvelle forme de persécution morale et physique infligée à ces braves citoyens », renchérit-il.

En réponse à ce discours de Fodé Oussou Fofana, lHonorable Amadou Damaro Camara a déclaré que ceux qui croient que les bandits sont leurs militants, « doivent assumer leurs responsabilités ».

« Je préfère marcher entre les « bérets rouges », que de marcher entre des civils qui m’attaquent, me rançonnent, me retirent mes biens, violent nos femmes et qui leur arrachent leur bijoux. Nous avons voté une loi ici. En dépit de la propagande, cette loi situe les réquisitions depuis les sous-préfets jusqu’au président de la République, selon le niveau de la violence des manifestations. On peut commencer par des trompettes ou de clairons, mais on termine par des armes, ça dépend qui on a en face. Nous navons pas peur de le dire, ceux qui croient que les bandits sont leurs militants, doivent en assumer leur responsabilité », a répondu Damaro Camara.

Bhoye Barry pour guinee7.com
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