Censure

Elections/Des journalistes guinéens à l’école de la bonne conduite

Conakry- Un atelier de formation des journalistes et d’adoption du Code de bonne conduite des médias a ouvert ses travaux, jeudi, 1er décembre 2016, à Conakry, sous les auspices de la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC) de la République de Guinée, Martine Condé, rapporte l’AGP.

Organisé par le Centre Européen d’Appui Electoral (ECES), cet atelier de trois jours de formation des médias guinéens a pour objectif, de renforcer les capacités des journalistes et d’améliorer leur niveau de participation au processus électoral dans le pays.

Prenant la parole, le représentant du ECES, Francis Buhendwa a fait savoir, qu’en mettant en œuvre ce présent atelier, à travers son programme d’appui à la crédibilité et à la transparence des élections en Guinée, financé par l’Union Européenne (UE), l’ECES entend contribuer au renforcement des compétences des médias et l’amélioration de leur niveau de participation dans le processus électoral guinéen.

«La démocratie n’est possible qu’en prenant élan dans le respect de l’Etat de droit, qu’en protégeant les libertés fondamentales, qu’en défendant l’absolu droit de tous citoyens, et dont également celui du journaliste à exprimer dans la limite de la loi, ses pensées et opinions», a-t-il estimé.

La vice-présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Hadja Biya Diallo a, dans son allocution précisé, qu’en tant que partie prenante majeure au processus électoral, la contribution des médias au succès des prochaines élections de proximité, prévue très prochainement en Guinée, est essentielle, vu la complexité et la diversité des activités de son institution.

«Celles-ci vont de la gestion des candidatures à la base, à l’organisation du scrutin, en passant par le traitement des données des électeurs au site central, la protection et la distribution des cartes d’électeur. Autant d’activités qui nécessiteront encore une fois, une couverture professionnelle et responsable par les hommes de médias», a-t-elle souligné.

Procédant à l’ouverture des travaux, la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Martine Condé a rappelé, que depuis la fin de la campagne présidentielle de l’année dernière, l’UE, à travers ECES, s’est intéressée à son institution pendant la campagne électorale, afin de travailler très étroitement avec son service de communication du suivi des élections.

«Nous sommes là pour une meilleure stratégie, afin d’arriver à une meilleure conduite des journalistes, à laquelle elle est en train d’aider la HAC pour un meilleur monitoring des médias, parce que notre ambition c’est de pouvoir écouter toutes les radios du pays, ce qui demande assez de moyens. Donc, nous sommes obligés de solliciter l’appui de nos partenaires. Et l’UE est bien placée….», a-t-il indiqué.

Parlant du Code de bonne conduite des médias, la présidente de la HAC a fait remarquer : «Il existe déjà un Code de bonne conduite, élaboré par un autre partenaire, mais à l’insu de la HAC ou du Conseil National de la Communication (CNC). Tout le monde connaît le mot code, règle, éthique et déontologie. La plupart d’entre vous n’ont pas maitrisé encore ce code, sinon on n’en serait pas là. Je crois que cette formation vise à améliorer et à actualiser l’attention des uns et autres sur ce qui se passe».

Martine Condé a ainsi exhorté les représentants des différentes associations de presse présents à cet atelier, d’organiser des séances de restitution en faveur de leurs membres respectifs après cette formation. 

Source: AGP

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