Censure

« Hier au restaurant le Damier, Malick Sankhon a dit… qu’ils vont se débarrasser de nous… », Révèle Ousmane Gaoual

Depuis près de 24 heures, une prétendue tentative d’assassinat contre la personne du chef de file de l’opposition, alimente le débat politique en république de Guinée. Certains estiment que le véhicule d’El Cellou Dalein Diallo a été atteint par une balle lors de l’étouffement d’une manifestation que ce dernier comptait faire ce mardi avec ses pairs de l’opposition. D’autres par contre pensent que la voiture du leader de l’UFDG n’a été touchée que par un projectile.

Au cours d’une interview qu’il a accordée à nos confrères de la radio Espace Fm ce mercredi matin, le député de l’UFDG à l’Assemblée Nationale et coordinateur par intérim de la cellule de communication dudit parti, Ousmane Gaoual Diallo a réitéré que cette prétendue tentative d’assassinat a bel et bien été planifiée par le pouvoir en place. Avant de faire une ‘’révélation’’ sur le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui, selon lui, aurait tenu des propos prouvant qu’il était prévu de se débarrasser de Cellou Dalein lors de la manif d’hier.

« Hier matin (Mardi), sur la table de Monsieur Atonio Souaré (président de la FEGUIFOOT, Ndlr) il y avait M. Sankhon Malick de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale au restaurant le Damier à 7 h. Quand il (Sankhon Malick Ndlr) s’est levé, il a dit : « aujourd’hui quand ils sortent, nous allons nous débarrasser d’eux définitivement, nous allons en finir ». Hier il disait ça à haute voit au Damier, dans la salle de repas » a fait entendre Ousmane Gaoual. Avant de s’interroger : « Vous pensez que tout ce qui est arrivé n’était pas donc planifié à un certain niveau de l’État ? »

personne ne peut nous enlever à l’esprit que cela n’est pas prémédité

Et de renchérir : « je ne dis pas que Malick Sankhon est forcément dedans, mais il l’a dit devant des gens et c’était sur la table de M. Antonio Souaré. Cela veut dire que quand des gens sortent comme ça et parlent de la violence qui va arriver et celle-ci arrive, personne ne peut nous enlever à l’esprit que cela n’est pas prémédité, planifié et organisé par certaines personnes qui bénéficient d’une assurance de l’État ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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