Censure

Citoyenneté : des jeunes du quartier Yimbaya (C/Matoto) sengagent à rendre leur localité propre

Les membres du Réseau des organisations pour la lutte uniforme (RESOLU), étaient à nouveau, ce dimanche 14 octobre, dans les rues du quartier Yimbaya école dans la commune de Matoto pour assainir leur localité. La journée daujourdhui, a permis aux jeunes volontaires dassainir la grande mosquée, lécole primaire, le centre de santé et quelques voiries du quartier.

« Notre objectif c’est d’assainir les cinq quartiers de Yimbaya, (…). Nous avons commencé à assainir Yimbaya école. C’est notre troisième journée aujourd’hui, nous comptons toucher si tout va bien les autres quartiers de Yimbaya avec notre campagne d’assainissement », a déclaré Mohamed Lamine Sylla, président de l’ONG RESOLU.
Poursuivant son intervention, le leader de lONG RESOLU soutient quils (les membres de l’ONG) ne sont pas en collaboration avec le gouvernement et là, « nous travaillons avec nos propres moyens ». Malgré que ces moyens soient limités, selon lui, au-delà de l’assainissement, « on n’a le volet civisme qui consiste à sensibiliser les citoyens pour le bon comportement et le respect de la loi. La protection de l’environnement, la promotion des droits de l’homme ».

Pour sa part, le président d’honneur de lONG, Younoussa Tounkara, estime que les jeunes ne peuvent que sensibiliser la population sur la salubrité mais pour des éventuelles sanctions cela revient à lEtat, parce que tout simplement explique-t-il « on ne change pas une société en sensibilisant mais on la change en sanctionnant ».

« Nous nous allons faire ce que nous devons faire mais nous ne sommes pas une autorité pour sanctionner nos concitoyens. Ça c’est le rôle de l’État. Nous sensibilisons effectivement mais que les sanctions viennent automatiquement de l’État aussi pour que les gens sachent qu’il n’est pas nécessaire que les gens restent dans cette situation que nous vovons aujourd’hui. Chacun ramasse les ordures dépose là où ils veulent pourtant il y’a des PME mais ils ne s’abonnent pas. Ils déposent là où ils veulent. C’est ce que dit aux jeunes nous ne sont pas obligé de ramasser jusqu’au chambre des gens. Ont ramasse sur les routes et lieux publics. Mais dès qu’ont passe vous verrez deux minutes après ils ramènent les ordures encore », explique Younoussa Tounkara.

Bhoye Barry pour guinee7.com
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