Censure

Constitution : La PEUR du ROUGE appartient aux bêtes à cornes ! (Par Mohamed Lamine Keita)

Vivre dans la peur de vivre tout ce dont on avait peur dans la vie est un exercice douloureux. Pour une entité sociale ou un Peuple c’est le déni d’un destin illustre par la capacité à user de ses facultés-propres pour se projeter dans demain.

Nier au peuple par n’importe quel voie le droit au débat pour un choix futur qui qu’il fût est un reniement aux droits humains et à l’appartenance sociale de celui-là qui en fait sien ce chemin.

Des apôtres de ce déni, cagoulés en saints d’esprits et d’actions se sont cependant mis et souvent d’ailleurs à l’œuvre et continuent à opérer sur le terrain du négationnisme ambulant dans l’arène socio-politique aux regards et à la négligence-près de ceux qui devaient s’approprier du débat.

Demain doit pourtant s’inventer ici, dans cette atmosphère où dans du rififi à ok chorale les violons qui peinent à s’accorder tympanisent par endroit de paisibles larbins pour la cause commune.

Dans cette atmosphère, le débat démocratique sur la Constitution doit se faire ; il doit s’imposer comme un espace d’où peut provenir des idées du destin glorieux de tout un peuple qui à longtemps tangué et qui se trouve à un tournant décisif de son histoire.

Liberté et démocratie ne sont de vains mots, clamés et réclamés dans toutes les entités humaines qui les consacrent selon leurs données sociétales. La responsabilité alors pour chaque entité sociale à se respecter pour respecter la République est lourde et relève du domaine de la réflexion. Car ceux qui réfléchissent beaucoup se trompent peu et font gagner un temps précieux à leur peuple.

D’aucuns prennent la peine d’aller certes parfois jusqu’à la bêtise  mais les rappeler à la raison et leur faire descendre de leurs bulles ne serait-ce qu’un temps de rade sur terre est un devoir impérieux.

Qu’ils s’appellent Forces ou Farces Sociales, Balais ou Raquette Citoyen, Front pour la Défense ou pour l’Offense de la Constitution ou encore Brassard ou Brancard Rouge; l’histoire les ramène tous devant leurs miroirs respectifs.
Des promoteurs du « Koudaisme » pour Conté a ceux du « Dadis doit rester » en passant par ceux qui travaillent pour des entités et gouvernements étrangers contre leur pays ainsi que ceux qui font les raquettes quotidiennes feignant jouer les espions pour leur Etat en le dénigrant; l’Avenir de la nouvelle génération vous interpelle. Elle ne demande que bel exemple et bonne orientation par une projection vers un futur où les acquis de la République sont préservés et le destin radieux par sa limpidité.

Eux-mêmes prétextent avoir peur du franchissement de la ligne rouge de la démocratie en émettant des fronts sur lesquels ils se retrouvent tous mais chacun faisant sa guerre-propre. Celle de venir ou de revenir aux galops dans les affaires de l’Etat au détriment du peuple courageux de Guinée.

Leur peur du rouge qui pourrait les empêcher de venir ou de revenir est bleue. Et dans le jeu du « si ce n’est notre tour c’est notre retour »,  ils s’érigent alors en bêtes à cornes et foncent droit mais sans destination précise sur le peuple. Les stopper net est un impératif au cas où la bêtise de la bêtise les empêcherait de ralentir par eux-mêmes.

Assez les dégâts à la place du débat !
TOUS Patriotes, TOUS Républicains !

Mohamed Lamine KEÏTA
Président du Mouvement
JEUNESSE RÉPUBLICAINE.

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