Censure

Fièvre lassa à Mamou: « On a mis en place la stratégie de suivi des contacts » dixit Dr. Sakoba (ANSS)

Face à la presse à Conakry ce lundi, Dr. Sakoba Keita, Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a donné des détails concernant la situation ayant contracté la fièvre lassa en république de Guinée, mais aussi des dispositions prises pour éviter que la maladie se propage.

Prenant la parole, le DG de l’ANSS a d’abord précisé : « notre compatriote qui a été victime de cette maladie et qui a été reçu par Mamou le 28 janvier est décédé le 29 janvier ».

Avant d’expliquer : « ce monsieur est tombé malade à peu près, si on le calcule par rapport a aujourd’hui, il y a à peu près trois semaines. Donc il a été reçu dans plusieurs cliniques privées de Kissidougou, il est venu en urgence à l’hôpital, mais comme au début de cette maladie les signes se confondent beaucoup avec le palu qui est très fréquent chez nous et aussi des signes de la fièvre typhoïde, donc ce sont ces diagnostics qui ont été causé et il a bénéficié de ces traitements. Et comme ça n’allait pas, ses parents sont partis lui chercher à Kissidougou, parce qu’il est originaire de Mamou et c’est ainsi que Mamou l’a reçu phase tardive et les saignements avaient déjà commencé. C’est par la suite quelques heures plus tard il a succombé… Mais à l’époque on ne savait pas que s’était vraiment la fièvre lassa, donc je vous confirme que le diagnostique, nous l’avons reçu le 1er février. C’est à 16h que le laboratoire nous a écrit pour dire qu’il s’agit bien d’un cas de la fièvre lassa ».

Plus loin, Sakoba Keita souligner : « Nous avons mené nos actions de santé publique, d’abord notre agent qui l’a reçu pensait à un cas d’Ebola. Donc ils ont pris toutes les mesures, le recensement des contacts, l’assainissement et même la désinfection des locaux tant au niveau de l’hôpital qu’au niveau du domicile et son enterrement a été accompagné pour qu’on puisse prendre moins de risque de propagation ».

Selon lui, tous les contacts de Mamou sont déjà enregistré, « tous ceux qui ont participé à son enterrement et les membres de sa famille qui ont eu des contacts avec lui. On a mis en place la stratégie de suivi des contacts, on prend leurs températures tous les matins à l’aide des termo-flashs et dès les premiers signes nous allons les prélever et les isolés dans nos centres de traitement… je ne peux pas pour le moment livré le nombre parce que les enquêtes sont en cours non seulement à Mamou, mais aussi à Kissidougou ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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