Ce lundi 9 août 2021, les voitures de couleur jaune ont disparu de la circulation à Conakry. Cela fait suite à la grève déclenchée par les chauffeurs de taxis pour protester contre la non augmentation du prix du transport après celui du carburant.
Sur la route le Prince, de Cosa à la Bellevue en passant par Bambeto et Hamdallaye, aucun taxi n’est visible dans la circulation. Et dans la matinée, on remarquait la présence des citoyens en grand nombre au niveau des arrêts qui cherchent des moyens de transport pour rejoindre leur lieu de travail.
Sur l’autoroute Fidèle Castro, c’est le même constat, de Kenien à l’aéroport, il n’y a pas de taxi. Également sur le tronçon Hamdallaye Kipé il n’y a presque pas de taxi.
Par contre, les motos-taxis et les tricycles travaillent.
Joint au téléphone par notre rédaction, El Hadj Mamadou Yaya Barry, un des responsables du syndicat des transporteurs à la gare routière de Bambeto, a nié toute implication du syndicat dans cette grève. « Nous ne pouvons pas émettre quelque chose et son contraire. Nous ne pouvons pas appeler les gens à respecter les tarifs de transport et qu’on se lance en grève encore. C’est tout à fait le contraire, nous avons fait des déclarations à la télé et à la radio, nous faisons des sensibilisations sur le terrain », a-t-il expliqué.
Pour lui maintenant, la négociation avec les grévistes est « obligatoire » pour trouver une solution à cette revendication.
Aux dernières nouvelles, la circulation entre Hamdallaye et Bambeto est perturbée par un groupe de jeunes manifestants. Mais les forces de l’ordre sont vite intervenus pour rétablir l’ordre. Pour l’instant la circulation n’a pas reprise normalement et une forte pluie s’abat sur la zone.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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