Censure

Humanitaire : Un concert caritatif pour la création d’un centre de traitement des drépanocytaires en Guinée

Dans le cadre de son projet de lutte contre la drépanocytose en république de Guinée, l’ADAEDIR (association des enfants drépanocytaires et insuffisance rénale) en collaboration avec la « structure Cheick 224″, organise à Conakry, ce vendredi 13 mars, un concert caritatif intitulé  » SOS Drepa Action ».

Les retombées de ce concert, qui connaîtra la prestation de plusieurs artistes chanteurs guinéens et internationaux, seront injectées dans le financement de la construction d’un centre polyvalent pour les enfants atteints de la drépanocytose et de l’insuffisance rénale à Kassonya (Coyah).

Face aux journalistes, pour annoncer les couleurs de cet évènement, la présidente de l’ADAEDIR Mme Fatoumata Kimora Keïta a rappelé que le combat de son association c’est de rendre gratuits, les soins de la drépanocytose qui sont très coûteux.

« Je ne suis pas médecin, précise-t-elle, je suis maman d’un enfant drépano. Mais cela fait 14 ou 15 ans que je me bats afin que je puisse créer un endroit où les enfants et les parents peuvent avoir un semblant de vie, un endroit d’écoute (…). C’est un centre qui va permettre aux enfants d’avoir des soins ». 

Avant d’ajouter: « c’est mon propre terrain que je lègue à l’association. Ce centre me tient énormément à cœur. Mais j’avoue que ça n’a pas été facile (…). Nous n’avons pas les moyens financiers, le coût de réalisation de ce centre s’élève à environ 250 mille euros, c’est pourquoi nous avons décidé d’organiser des concerts caritatifs afin de nous aider à réaliser ce centre. » 

Présente à cette rencontre, Dr. Fatou Siké a, au nom du ministre de la santé, salué cette initiative de l’ADAEDIR qui, selon elle, serait une large contribution au développement des services de santé dans le pays. 

Avant de reconnaître que « la drépanocytose est un réel problème de santé publique qui affecte la couche infantile et sa prise en charge est très complexe dans nos établissements hospitaliers (…). C’est une couche infantile qui vit dans la souffrance, qui évolue dans la douleur, la peine et qui a même des difficultés à finaliser la scolarisation ».

À noter que le centre polyvalent portera le nom de Jenny Hipocrate, une française d’origine guinéenne, présidente de l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose); médaillée d’or du grand prix humanitaire de France en 2016 et partenaire à ce projet de création d’un centre polyvalent pour les enfants atteints de la drépanocytose et de l’insuffisance rénale.

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

Facebook Comments

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.