Censure

Je suis de kalénko et je me lève pour kalénko, pour que la politique arrête ses crimes en Guinée (Par Dorah Aboubacar KOITA)

La politique a endeuillé des familles, blessé des guinéens et détruit des biens publics et privés.  Mais la calamité qu’elle a infligé kalénko, dans la préfecture de Dinguiraye, se passe de tous commentaires. C’est du jamais vu ni entendu en Guinée.

Les paisibles populations de kalenko ont été frappées, d’une manière sans précédente dans l’histoire récente de notre pays à cause des intérêts politique. Aucune langue ne saura trouver les mots pour qualifier cette deshumanisation de la conquête du pouvoir dans le monde moderne et de sur crois, pour une société quasiment croyante.

La quête de la démocratie  s’exprime-t-elle désormais par la banalisation de la vie humaine?

La démocratie et  l’Etat de droit tant recherché ne sont-t-ils dans la démarche d’amélioration des conditions de vie et la consolider la cohabitation entre les communautés dans leur quotidien?

Les élections continueront-telles à devenir des périodes de non droits et de déshumanisation des relations entre les citoyens de différents bords politiques et appartenant à une même nation ?

Autant d’interrogation que chaque citoyens guinéen doit se poser au regard de ce drame qui a arraché de manière ignoble et abjecte, la vie à ces êtres qui ne sont ni de près, ni de loin associés à ces élections. Des êtres humains calcinés vifs , des domiciles incendiés en des dizaines sans aucune actions républicaine forte et humanitaire entreprise par les autorités administratives et politiques d’un pays au troisième millénaire. Aucune conscience humaine ne saura comprendre ou accepter cet état de fait.

  • Considérant que la sécurité des populations et de leurs biens en tout lieu et en toute circonstance est une mission fondamentale de l’Etat ;
  • Sachant que les incendies volontaires sont considérés comme un crime et non un délit au regard de la loi guinéenne ;
  • Sachant que l’assassinat des mineurs innocents, est une nouvelle pratique cruelle en Guinée, qui traduit une déshumanisation progressive des relations entre guinéens;
  • Regrettant l’inaction de l’Etat en solidarité des sinistrés politiques de Kalénka ;
  • Regrettant le manque de solidarité par des actions de quelque nature que ce soit de la classe politique guinéenne, à l’endroit des sinistrés de Kalénko ;
  • Fustigeant l’indifférence des organismes internationaux de protection et de promotion des droits des populations en situations difficile et notamment les enfants;

Nous acteurs de la société civile,

  • Disons non à l’inaction du gouvernement face à l’abandon des populations de Kalenko sans abri ni provision, à elles même;
  • Exigeons de l’Etat et ses partenaires à prendre en charge immédiatement, en habitation et provisions, l’ensemble des populations sinistrées de Kalenko ;
  • Appelons à des actions de soutien moral et matériel aux Kalénkokas pour le rétablissement des relations de cohabitations pacifiques qui ont toujours caractérisé la vie à kalénko ;
  • Exigeons la reconstruction d’habitation avec un soutien financier dans de meilleurs délais pour les populations sinistrées de Kaléko ;
  • Exigeons des partis politiques de prioriser les voix de recours réglementaires ;
  • Exigeons de la justice de traité avec équité et diligence les recours des différents candidats ;
  • Exigeons de l’Etat le traitement équitable de tous les cas de violation de droits de l’homme enregistré et la protection de l’ensemble des populations à cette période de tumultes et d’incertitudes ;
  • Demandons aux acteurs de la société civile d’effectuer des visites de solidarité aux populations sinistrées, des plaidoyers et lobbying en leur faveur ;
  • Demandons aux médias, notamment certains en lignes, d’éviter de relayer des propos irresponsables d’acteurs en quêtes d’images.

Dorah Aboubacar KOITA

Responsable Communication et Partenariat de la COJELPAIDE.

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