Le mouvement « Elazologa » ou « Atében », qui signifie « ça ne marchera pas », était en conférence de presse, ce mardi, à la Maison de la presse de Kipé, pour dénoncer les inégalités que subit la ville de Macenta, mais en même temps dire non à la nouvelle constitution et au troisième mandat.
Après les manifestations récentes dans la région forestière guinéenne, les ressortissants de la préfecture de Macenta réunis dans le mouvement « Elazologa », ont dénoncé les maux dont souffre cette ville en matière d’infrastructures, par le pouvoir en place, malgré leur soutien. Mamady Onovogui, coordinateur national du mouvement « Elazologa » : « La Forêt a toujours soutenu le pouvoir en place, sans distinction d’ethnies, de communautés. Cependant, la Forêt a toujours été marginalisée en matière de projets et en matière de réalisations, plus particulièrement Macenta, qui tire toujours le diable par la queue ».
C’est partant de ces constats que le mouvement « Elazologa » a été mis en place pour contrer les manipulations, mais aussi leur faire comprendre la mauvaise idée d’un troisième mandat ou d’une nouvelle constitution, explique Mamady Onovogui : « Cependant, après avoir consulté les parties prenantes du développement de Macenta, jeunes, femmes, hommes et les sages, nous avons décidé de nous unir en un seul bloc, pour lutter et combattre ce système mafieux et machiavélique, dont le seul but est de satisfaire ses besoins, au détriment de la population de Macenta. Nous protestons contre ceux qui disent oui à une troisième grossesse, et non à un troisième enfant. Nous disons non au troisième mandat et non à une nouvelle constitution ».
Le mouvement compte engager d’autres actions dans la ville de Macenta, pour barrer la route aux promoteurs d’un éventuel troisième mandat.
Fatoumata Kaba pour Guinee7.com
