Censure

Les tribulations de Tibou Camara ou halte à la perfidie du vautour (opinion)

Tibou Kamara

Mon droit de réplique à l’article posté le 25 Mars 2014 sous votre malveillante signature, est un appel à la conscience individuelle et collective de ma chère Guinée.

Quand une personne raffole à se vautrer dans le vice ravageur et le cynisme, il accouche de propos importuns et malveillants. Le décryptage de la dernière livraison, insidieux message rédigé dans un style décousu, révèle des intentions sataniques de déstabilisation du pays par des moyens déloyaux de remise en cause de l’ordre constitutionnel. Alors, que des bannis se soient exclus par leur forfaiture de la reconstruction de la nation pour vivoter l’exil au motif d’une chasse aux sorcières, c’est la vocation qu’ils auront choisie.

En criant au voleur, c’est votre douloureux passé qui vous rattrape Sieur. Le maître de conscience de la transition que vous avez  incidemment été, version Général Sékouba KONATE, le dithyrambique volage, peut donner quelle leçon de patriotisme  quand il a fait la cavalcade de l’échappée belle entre le Président Intérimaire de la transition et le Président de la CENI au pied levé, à coup de mallette de dollars pour acheter pièce sonnante, pardon, billet moulant, la victoire de son mentor politique, le futur candidat malheureux Cellou Dalein DIALLO.  La méprise a été fatale, car c’était mésestimer le réflexe d’Officiers Généraux de ces deux hommes de trempe patriotique, au-delà des vicissitudes qui ont failli émailler le destin de leur parcours héroïque. Le complice actif du voleur qui crie au voleur ! Une insanité contre le peuple de Guinée qui ne revendique pas ses rejetons perdus dans la nature de l’univers.

Qui a dit que le pouvoir trône dans la rue ? C’est plus le débat dans la rue qu’on vous a demandé de mener démocratiquement dans l’hémicycle. Toutefois, on comprend que les têtes pensantes des officines, spécialisées dans la déstabilisation, continuent à attiser les braises des macadams et autres pavés sous des réclamations farfelues, le débridement des passions alimentant les ambitions démesurées des hydres de l’anarchie.

S’il y a un rejet aujourd’hui en Guinée, c’est bien celui des démons éperdus de défaite électorale, assoiffés de pouvoir, hantés par l’obsession avilissante d’une revanche sur les résultats des urnes qui ont donné pour vainqueur constitutionnel (2010-2015), le Professeur Alpha CONDE, Président de la République, Chef de l’Etat. Un Professeur sans griffes s’il vous plait, c’est-à-dire, une éminence sur titre, parchemin reconnu par la Sorbonne, université de renommée planétaire. N’en déplaise aux hérétiques de votre acabit, nostalgiques invétérés  et impénitents de la condescendance.

Méconnaitre ou douter de ce titre, c’est faire preuve de manque d’intelligence et de jugement approprié. Plutôt souvenez-vous que c’est plus à vous, Sieur Tibou KAMARA, que les guinéens ont demandé de décliner votre cursus universitaire, tant votre style d’écriture dans les genres que vous avez tâté est chaotique, outrancier et grandiloquent. Avec vous, le puriste se perd ou s’évade, le critique littéraire ou d’art s’évanouit pour ne plus ressusciter. Pire, vous êtes un adepte de la pyromanie, la main cachée qui actionne les marionnettes et ceux qui vous ressemblent de la meute des vandales de l’axe du mal dont vous tentez d’irradier insidieusement les tentacules déferlants sur les zones paisibles et fréquentables de Conakry, pour alimenter d’autres foyers d’incandescence des troubles. Par votre article, les masques sont tombés sur vos véritables intentions pour le paisible peuple de Guinée qui sait bien démêler le vrai de l’ivraie pestilentielle du rationnel à l’irrationnel et du patriotisme à la perversion politique.

Vous êtes de quelle planète ou de quel acabit pour denier la légitimité des institutions républicaines, dont l’Assemblée Nationale multipartite démocratiquement élue. Par ce déni, vous vous affichez comme un apatride. De même, vous avez décidé de tourner le dos à la vérité historique pour voltiger dans le néant de la subconscience de la rêverie funeste. C’est pourquoi, vous vous sentez dans le carcan des supposés bannis arbitrairement  de votre propre pays où il y a cependant place pour tous les bons fils qui voudraient participer à l’effort de reconstruction nationale. Quant à ceux qui lui vouent la déchéance, ils seront relégués dans les oubliettes de l’histoire qui rendra le jugement implacable d’égoïstes aveuglés par la haine, la traitrise et l’ignorance historique de leur source.

Quand par la force du destin vous avez exercé les fonctions d’Etat, même piètre dans votre cas, il faut refuser de tomber dans la démesure ou sous la coupe de la déraison, à moins d’être dans un état dépressif. Et à ce stade, tout porte à évidence que vous êtes gagné par le remords  de vos vilenies. Assimiler l’apparition d’une maladie à la gouvernance d’un dirigeant, même que vous haïssez, c’est faire preuve d’incurie intellectuelle, de sadisme et de mauvaise foi.

Peut-on attribuer à des dirigeants la paternité des graves épidémies ou endémies qui ont défrayé la chronique du temps et marqué de leur virulence ? Peut-on  estampiller une marque déposée de maladie ? Dès lors, à qui attribuer la Peste ? Et le Sida qui éprouve la science des temps modernes ? La Fièvre Ebola est née dans les réservoirs des bassins de la République Démocratique du Congo, dont un fleuve lui donne son appellation d’origine. Que dirait-on des tsunamis, cyclones, ouragans, tempêtes ravageuses, autres catastrophes qui déciment tout sur leur passage dans plusieurs pays, surtout sur les côtes américaines ? Sont-ils le sort maléfique des dirigeants de ces pays, dont le plus illustre et symptomatique est le Président Barack OBAMA, par la fréquence cyclique de ces catastrophes naturelles ? Tentez au moins d’être objectif à défaut d’être sérieux. Ainsi dans votre cas spécifique, la haine le dispute à la rancœur des ressentiments amers qui rongent vos méninges à les faire disjoncter de balivernes.

Arrêtez, votre comportement frise la schizophrénie à l’état démentiel viscéral qui risque de se transformer en pathologie cancérigène à vos dépends. D’ailleurs, je vous apprends que les guinéens n’ont plus besoin de phénomène comme vous dans le rôle de proxénétisme auprès de certaines personnalités tremplin, pour accéder à des postes d’honneur ou de décision. Vous savez déjà l’insinuation de cette vérité qui traduit la caractéristique de votre espèce humaine.

Votre article n’est égal qu’à votre état d’esprit de revanchard débouté de ses ignobles intentions par Dieu que vous évoquez à contrecœur, mais que vous ignorez dans votre conviction. Remémorez-vous le lendemain des résultats de la présidentielle ; c’est toute une légion de pseudo-fidèles  de votre espèce politique qui ont boudé la grande prière de l’Aid-el Kébir, renoncé également à l’offrande du sacrifice d’Abraham, en s’abstenant délibérément d’immoler le mouton sacrificiel tellement la défaite a été cuisante et difficile à accepter. Pour eux, Dieu n’existe pas parce que leurs sataniques vœux n’ont pas été exaucés, si fait que la défaite de leur candidat est inadmissible. Il fallait alors nier l’existence de Dieu par le rejet des pratiques de l’islam. Pour toujours, Dieu ne vous le pardonnera jamais jusqu’au jugement dernier.

Un impie mécréant qui professe les paroles angéliques à l’antipode de ses convictions peut-il retourner la veste pour les besoins d’une cause perdue et invoquer la grandeur divine ? C’est la poisse ou la guigne pour une déveine en dérive de perdition.

Clairement, l’autopsie de votre diatribe clarifie sans ambages, votre option anarchiste après avoir averti de la menace d’un soulèvement populaire : «…décidé d’agir car il est du devoir de chacun et de tous de voler au secours de la patrie en danger ». Dans ces conditions de déclaration d’hostilité, le vaillant et intrépide peuple de Guinée ne se laissera pas surprendre, dès lors, il vous attend de pieds fermes.

Enfin dans votre sursaut de semblant de croyance, comme vous, je professe que : ‘’Dieu est tout puissant, rien ne peut empêcher sa colère d’atteindre le pécheur et le punir’’.

Ce qui signifie justement que : Entre le Président Alpha CONDE, le sauveur du peuple en peine, le bâtisseur qui est en train de faire ses preuves et le phénomène Tibou KAMARA, le perfide vautour, le verdict divin destine le second dans l’Achéron.

Alpha Ousmane SOUARE

Commune de Ratoma

Conakry

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