Censure

Mines/ la société Ashapura et l’Etat guinéen signent des accords pour la relance de la mine de fer de Forcariah

C’est à Conakry, ce mercredi 5 juin, précisément dans la salle de conférence du ministère des mines et de la géologie, que plusieurs conventions, liées à l’exploitation de la mine de fer de la localité de Forecariah, a été signé entre l’Etat guinéen représenté par le ministre des mines, Abdoulaye Magassouba et le directeur de la société indienne Ashapura, Sudeer Godabole.

C’est à la suite de l’impossibilité de la société Forécariah Guinea Mining, à exploiter correctement cette mine, ses routes et son port, que l’Etat a recruté le cabinet FICADEX, comme liquidateur des actifs de la société. Chose qui après le processus d’appels d’offre compétitif, la société indienne Ashapura a été retenu comme repreneur de ladite mine.

Attendu pour créer 3000 emplois directs et d’autres indirects, cet investissement est évaluer à peu près à « 250 000 000 de dollars » donc cinq million pour la première phase de de réhabilitation du port, qui lui demeure dans le portefeuille de l’Etat, et qui sera par cet effet, un port multi-usage.

Cependant, le reste de cet investissement sera consacré à l’exploitation, l’enrichissement et le transport des minerais de fer.

Au nombre de trois, ces conventions, d’après le ministre Magassouba, portent sur «   l’accord principale, la volonté exprimer par l’Etat de soutenir le processus en mettant à disposition l’actif minier, cela justifie la signature d’un accord concernant ct actif minier et en troisième lieu, l’accord accessoire portant sur les infrastructures portuaires. »

Après avoir salué le patriotisme du cabinet FICADEX, comme Syndic de liquidation et signalé la relance de cette mine come la priorité de chef de l’Etat, le ministre a expliqué que : « Ce projet est important en ce sens, qu’il va non seulement permettre de créer de l’activité avec les emplois qui vont avec ; malgré la taille modeste d la mine, l’activité portuaire pourra apporter des bénéfices au niveau local. Au-delà de ces bénéfices-là, il y a aussi le fait que nous pourrons commencer à produire du fer, dans le cadre  de la politique de la diversification de la production minière porté par le Pr Alpha Condé. Bien sûr, qu’il y a l’avantage fondamental, qui consiste à ouvrir un nouveau corridor de développement minier, à l’occurrence le corridor de Forécariah. »

Par ailleurs, il a déclaré que : « Le projet de fer lui-même va commencer par une production à l’état brut, ensuite, il y aura l’enrichissement et enfin la semi transformation. Nous allons dans les prochains jours, amener une mission d’explication, de présentation de l’investisseur, au niveau des autorités et des communautés locales. Ils sont déjà habitué à cette zone, parce qu’ils y ont fait plusieurs visites. Mais nous allons aller officiellement  les introduire pour que les travaux puissent commencer. »

Tout en assurant du suivi sérieux l’évolution des différents volets du projet. Enfin de s’assurer que tous les engagements qui ont été pris à ce genre seront respectés à la lettre.

Très heureux de l’acquisition de ce projet par sa société, Sudeer Godabole, a remercié l’Etat guinéen de cette facilitation avant de projeté qu’ : « Après la réhabilitation de ce port, qui avant n’exportait que du fer, il sera capable d’exporter plusieurs type de minerais, tel que le fer t la bauxite et d’autres minerais (…)  il y aura à un peu près 3000 emplois  directs et 3000 autres indirects, avec ce projet, il  aura le port, ensuite les réhabilitations, parce que tout à Forécariah, n’a pas fonctionner depuis plusieurs années.

Enfin, il a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit du chef de l’Etat, du ministre, et du secrétaire général  et assuré de la promptitude et de l’efficience rapide de toutes les phases du projet.

Syndic de liquidation, ayant procédé aux négociations pour la tentative de redressement judiciaire, de liquidation et au lancement de l’appel d’offre, Ousmane Sylla, après avoir fait l’historique de ce cheminement a relaté son rôle en ces termes : «  c’est d’éviter de faire une liquidation classique, c’est-à-dire, vendre les biens individuels. J’ai eu le soutien du département, du ministre… il fallait trouver un vrai repreneur potentiel. C’est pour cette raison que ça prit un certain temps. »

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com  

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