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SADEN 2022. Des Guinéennes partagent leurs expériences au TEDx Dixinn

En prélude à l’ouverture de la 4è Édition du Salon des entrepreneurs de Guinée (SADEN), la 2è Édition du TEDx Dixinn s’est tenue mardi à Conakry.

« Des idées innovantes et des parcours inspirants pour changer le monde », tel est le thème sur lequel cette initiative du SADEN s’est déroulée.

Pour l’occasion, des femmes issues de différents secteurs professionnels ont partagé leur expérience avec le public.

Dans son exposé, Fatima Koné, speaker, a parlé des bienfaits du bénévolat. « J’ai tenté de l’expliquer au public en quoi le bénévolat est une bonne piste pour rentrer dans la vie sociétale. C’est une bonne piste parce qu’aujourd’hui en tant que jeune qui n’a pas encore atteint 25 ans, on te demande toujours d’avoir énormément d’années d’expérience avant de pouvoir accéder à un poste. Et on n’a pas cette expérience en sortant directement de l’université. Mais en ayant été bénévole pendant plusieurs années, tu gagnes facilement cette expérience », a-t-elle expliqué.

À ce TEDx, Saran Bah, miss Guinée a fait une présentation « du rêve à la réalité de Conakry à Porto Rico ».

« Ça parlait du rêve d’une jeune fille qui voulait aller à Miss monde pour présenter son pays. Par la grâce de Dieu, j’ai su réaliser ce rêve là avec beaucoup d’obstacles, mais aussi beaucoup de soutien, beaucoup d’aide et d’amour et c’est sur ça que portait ma présentation. Oser rêver et faire de ce rêve un objectif et se donner les moyens d’atteindre cet objectif. Quand je dis il faut rêver, ensuite il faut transformer ce rêve en objectif puis se donner les moyens d’atteindre cet objectif », a conseillé la miss.

Quant à Eve Gabrielle Sokeng, Directrice de publication d’Aza Mag, elle a relevé la non présence des femmes dans les médias. « J’ai partagé le rôle des femmes africaines dans les médias et le monde entier depuis 2010. Pourquoi nous ne prenons pas la parole pour nous exprimer à la place des hommes, avec les hommes. Je dénonce l’absence des femmes dans les médias, le fait qu’on ne donne pas la parole aux femmes pour qu’elles puissent parler d’elles-mêmes, ou des choses importantes. A chaque fois que les journalistes font une interview avec une femme, c’est dans des conditions tragiques c’est qu’il y a eu inondations, soit il y a eu viol ou une catastrophe naturelle », a-t-elle déploré.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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