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Sport / Le Festival international des sports extrêmes attendu à Conakry en 2020

C’est pour annoncer l’imminente tenue du Festival international des sports extrêmes à Conakry, en 2020, que la structure organisatrice, Hurricane, à travers son vice-président, Matak Clavier et le directeur national des sports, LansinéKabassan Keita, ont animé une conférence de presse dans les locaux d’un réceptif hôtelier, à Conakry, ce vendredi 21 juin.

Le Guinée sera, en 2020, le premier pays en Afrique à accueillir ce festival international qui en est à sa vingt troisième années et va accueillir les plus grands athlètes de sports extrêmes dans la capitale guinéenne.

Pour cette édition, qui va permettre à de jeunes guinéens de s’essayer aux sports extrêmes, les athlètes vont concourir dans quatre disciplines, à savoir :   le BMX freestyle, le BMX flat land (BMX avec la danse), le break dance et le roller. Dans les catégories pros et amateurs, en séries hommes et femmes.

Présentant cet événement, assez méconnu en Guinée, Matak Clavier a fait savoir que : « C’est le plus gros évènement de sports extrêmes au monde. Et on peut le dire en vue de l’affluence de spectateurs, il y a 612 000 spectateurs qui viennent à Montpellier chaque année pour assister à cet évènement (…) Pour le développement de ce sport, nous avons donc en 2014, décidé de créer la toute première FISE world séries, qui est une tournée mondiale, qui a des staffs dans plusieurs pays. Notamment en ce moment, en Chine, au Japon, en Arabie Saoudite. Chaque athlète va gagner des points dans chaque pays, pour pouvoir, à la fin de l’année, être vainqueur de la coupe du monde officielle de BMX, vainqueur de la coupe du monde officielle de roller freestyle. Et toutes ces compétitions sont sanctionnées par les plus hautes instances internationales… »

Ensuite, pour le choix de la Guinée à abriter cet évènement, il a révélé : « J’ai eu la chance de rencontrer Djibril Bangoura, qui est porteur du projet pour la Guinée, qui était à Montpellier, qui a vu le festival et qui a dit qu’en Afrique de l’Ouest, il faut que cela se passe à Conakry. Il faut que nous soyons les premiers. Et du coup, nous avons présenté ce projet aux différents ministères, notamment, le ministère du Sport et l’engouement a été instantané. Donc, c’est l’opportunité de rencontrer un Guinéen en France, qui nous a permis d’être là et l’engouement de tous les ministères ici présents, qui nous permet de croire en ce projet. »

Enfin, pour ce que cela va apporter à la Guinée, il a listé entre autres : « Donc notre projet d’avoir effectivement le premier FISE world séries en Afrique est un projet vraiment majestueux. Et après cela, nous allons vraiment avoir des images qui communiquent, non seulement pour la ville de Conakry, mais tout autour du monde. En plus, on améliore l’envie de tourisme des fans du FISE, qui vont avoir envie de découvrir ce pays (…) Nous n’avons pas envie de faire un évènement one shoot et partir, mais nous avons vraiment envie de développer main dans la main avec une entreprise guinéenne, pourquoi pas FISE Guinée, avec des locaux, qui vont avoir envie de développer ce sport, d’une part. Laisser après l’évènement, les infrastructures, qu’on appelle les skatpark, pour que des riders, c’est le nom qu’on donne aux athlètes, que les riders progressent en Guinée et soient les champions de demain ».

Parlant au nom du ministre des sports guinéen, Lansiné Kabassan Keita, directeur national des sports, a tout d’abord décrit son bonheur que la Guinée soit pressentie à abriter un tel évènement : « C’est un réel plaisir pour moi d’être en face de vous, chers journalistes, pour vous informer que Hurrican et notre département travaillent actuellement pour l’organisation du FISE 2020 à Conakry. Et comme vous le constatez, on parle ici de sports extrêmes. Aujourd’hui, nous avons la chance que deux des disciplines de ces sports extrêmes sont pratiqués en Guinée, je veux parler de roller skate, que vous voyez souvent avec la fédération pilotée par votre collègue Daouda Bah, patinage à roulettes, nous avons aussi le BMX, même si ce n’est pas contrôlé par la fédération guinéenne de cyclisme, mais vous voyez quelques jeunes qui utilisent ces vélos sports, qu’on appelle des vélos BMX ».

Il a, par ailleurs, fait noter qu’« au niveau du département, nous sommes très ravis d’avoir cette compétition en Guinée. Mais nous recherchons d’abordl’accord du gouvernement, pour qu’on puisse organiser une telle compétition. Vous savez, cela va mobiliser des milliers d’étrangers ; donc sur le plan sécuritaire, il y a du travail à faire. Sur le plan organisationnel, c’est pourquoi vous voyez nos collègues des différents départements qui vont nous appuyer dans ce sens. Et notre objectif, c’est réussir 2020 ».

Enfin, il a dit que « le FISE actuellement passe dans 4 ou 5 villes au monde, et aucune ville africaine. Donc, si Conakry est élue première ville pour recevoir un tel évènement, c’est vraiment un plus pour le sport national. Donc, vivement pour le FISE 2020 à Conakry. Notre département travaille et nous allons, dans les prochains jours, communiquer en conseil interministériel, pour qu’on puisse avoir l’accord du gouvernement et mettre sur pied le comité d’organisation du FISE 2020 à Conakry. »

A rappeler que cette conférence s’est déroulée en présence des éléments du comité de soutien, à savoir les cadres des ministères des mines, de la jeunesse, de la culture, de la communication, du tourisme et de l’Agence de la promotion des investissements privés.

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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