Selon sa dĂ©finition, le droit international est lâensemble des rĂšgles juridiques qui rĂ©gissent les relations entre les Ă©tats ou entre les personnes physiques dans un cadre international. Un Ătat peut signaler son accord dans cette relation de plusieurs maniĂšres, conformĂ©ment aux dispositions finales du traitĂ© en question. Les maniĂšres les plus communes dont la signature dĂ©finitive, la ratification, lâacceptation ou lâapprobation et lâadhĂ©sion. Les relations peuvent ĂȘtre bilatĂ©rales (entre deux Ătats) ou multilatĂ©rales (entre plusieurs Ătats).
Le droit international, Ă titre thĂ©orique, permet de dĂ©gager un consensus face Ă un litige et de le rĂ©gler Ă l’amiable. Mais trĂšs souvent, certains pays occidentaux l’assimilent Ă leurs politiques d’agressivitĂ© et Ă l’impĂ©rialisme. Cela amĂšne Ă rĂ©flĂ©chir et Ă se poser des questions quant Ă l’utilitĂ© de ce droit international puisque les grands pays ne le respectent pas. Il n’y a que les pays en voie de dĂ©veloppement qui, ayant une approche naĂŻve et illusoire de la dĂ©finition thĂ©orique du droit international prĂ©servent la paix et Ă humble Ă©chelle, l’humanitĂ©.
L’occident et le droit international
Selon l’Ă©crivain et dramaturge anglais, Harold Pinter « l’invasion de l’Irak Ă©tait un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’Ă©tat flagrant, la preuve d’un mĂ©pris absolu pour le droit international ». La majoritĂ© des pays occidentaux ont des vues diffĂ©rentes ou une autre interprĂ©tation du droit. Le droit international est un sujet abstrait et multi-face qui sert leurs agendas agressifs. Cela leur permet d’imposer de maniĂšre unilatĂ©rale aux autres pays faibles leurs volontĂ©s sous le faux prĂ©texte de dĂ©fendre l’ordre mondial. Et si on s’interrogeait sur l’origine de cet ordre mondial et les commanditaires de sa dĂ©fense on ne trouverait personne. Ce systĂšme n’existe en fait que pour assouvir leur volontĂ© d’arracher par la force, des guerres, des mouvements de dĂ©stabilisation et des massacres. C’est un prĂ©texte pour rĂ©pandre la terreur et l’ignominie contre la population Ă cause des intĂ©rĂȘts. Une fois les objectifs atteints Ă prĂšs de 80%, les commanditaires de ces massacres se posent en pompiers pour Ă©teindre le(s) feu(x) qu’ils ont allumĂ©s. Ces scĂ©narios continuent encore aujourd’hui.
Au-cours de l’histoire, nous avons Ă©tudiĂ© l’Ă©volution de notre monde et celle des guerres qui se sont dĂ©roulĂ©es. Les plus marquantes sont des guerres de religions qui continuent Ă ĂȘtre responsables du dĂ©clin de notre civilisation. En rĂ©alitĂ©, ces guerres de religion ne sont que des guerres de profit pour certaines personnes qui ont et continuent de manipuler et tuer s’il le faut au nom de la paix. Ces personnes ne mentionnent jamais leurs intĂ©rĂȘts qui priment pourtant sur le droit international.
L’ONU et le droit international
En lisant le rĂŽle, la description et les rĂ©alisations de l’ONU depuis sa crĂ©ation jusqu’Ă ce jour et ceux Ă venir, beaucoup de personnes semblent apprĂ©cier le rĂŽle jouĂ© par l’ONU en apportant la paix et la stabilitĂ© dans le monde. Mais d’autres contredisent cette dĂ©finition et missions de l’ONU. Pour ces derniers, cette organisation a Ă©tĂ© créée pour maintenir la paix entre les derniĂšres puissances qui ont participĂ© Ă la deuxiĂšme guerre mondiale afin d’harmoniser leurs efforts et de protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts. Tous les autres pays membres ne sont que des figurants avec des titres nobles. Et malgrĂ© l’illusion de ces titres et des honneurs qu’on leur a attribuĂ©s, ils n’ont aucun pouvoir dĂ©cisionnel. Les membres disposant de voix de veto sont ceux qui peuvent dĂ©cider du sort de toute l’humanitĂ©. Ces membres sont les USA, la France, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. Au moment de la crĂ©ation des membres permanents, l’ancienne Union SoviĂ©tique avait imposĂ© la Chine pour essayer de contrebalancer les occidentaux.
Quelles sont les relations qui existent entre les cinq membres permanents du Conseil de SĂ©curitĂ© de l’ONU ?
DĂšs sa crĂ©ation, les cinq membres avaient des relations plus ou moins Ă©quilibrĂ©es. Les rapports de force sont les mĂȘmes, trĂšs destructrices, et la France du GĂ©nĂ©ral De Gaulle jouait Ă Ă©quilibrer les forces, ce qui lui a permis d’avoir une diplomatie trĂšs dĂ©veloppĂ©e. ĂcoutĂ©e, elle jouait le fair-play Ă travers le globe.
L’adhĂ©sion de la France Ă l’OTAN a officiellement basculĂ© l’Ă©quilibre qu’elle affichait en un mouvement unipolaire.
Pendant la guerre des Ăźles Malouines en 1986, nous avions vu une Ă©niĂšme fois l’alliance de guerre. Le Royaume Uni et les USA se sont alliĂ©s pour dĂ©router l’Argentine. La dĂ©faite de l’ancienne Union SoviĂ©tique a finalement causĂ© la fin du monde bipolaire et la confirmation du monde unipolaire ainsi que le dĂ©veloppement de la guerre de proxy et de dĂ©stabilisation, de fondamentalisme religieux. Nous pouvons en citer la guerre de Yougoslavie, les guerres d’Irak, de Libye, de TchĂ©tchĂ©nie, de Soudan, de CĂŽte d’Ivoire, etc.
En conclusion de tout ce qui est mentionnĂ© plus haut, nous pouvons dire que le droit international / relation internationale n’existe pas. Ce sont des mots derriĂšre lesquels se cache l’imposition de la volontĂ© d’autrui aux nations.
LâAfrique peut-elle devenir membre permanent de l’ONU ?
LâAfrique peut jouer un rĂŽle majeur, d’Ă©quilibre et d’efficacitĂ© en tant que membre permanent de l’ONU. Pour cela, elle aura besoin d’au moins 2 siĂšges permanents sur lequel des Ă©tats africains tourneraient Ă rythme bimensuel. Au dĂ©but, le choix de ces deux Ă©tats ne peut ĂȘtre essentiellement dĂ©terminĂ© par la quantitĂ© d’habitants mais plutĂŽt par la sagesse, la volontĂ© de pratiquer une politique indĂ©pendante propre Ă l’Afrique, et le dĂ©veloppement de l’Ă©conomie inter-Ă©tats sur les besoins des pays, des rĂ©gions et de toute l’Afrique. Actuellement, les Ă©conomies africaines ne se dĂ©veloppent pas compte tenu de leurs besoins. Aujourd’hui, tout se passe selon les besoins de l’occident, ce qui crĂ©e une trĂšs grande disproportion et le dĂ©veloppement accru de la pauvretĂ©. En un mot, certains dirigeants africains ne sont lĂ que pour satisfaire les ordres impĂ©riaux et prolongent Ă cet effet, la durĂ©e de leur pouvoir. Ils ne voient pas la souffrance de leur peuple et n’essayent donc pas de chercher des solutions en profitant du savoir faire des Ă©tats membres et prioritairement, si cela est nĂ©cessaire, Ă l’internationale avec les Ă©tats amis de l’Afrique. Le dernier point consiste Ă mettre un ou plusieurs centres de recherches africains pouvant accompagner ce dĂ©veloppement ambitieux. Ces centres de recherches seront ouverts Ă toute personne aimant lâAfrique et voulant apporter son savoir faire.
Pour la nomination des ces deux pays, le Nigeria, l’Afrique du Sud et les pays de l’Afrique Francophone noire pourront ĂȘtre provisoirement abstenus pour le dĂ©but car ils ont besoin de se rĂ©former auparavant. Ces rĂ©formes complĂštes qui doivent ĂȘtre politique, Ă©conomique et sociale sont nĂ©cessaires pour la suivie des populations de ces pays.
Le Nigeria
Le Nigeria est l’un des pays les plus peuplĂ©s en Afrique qui avait basĂ© plus de 80% de son Ă©conomie sur l’agriculture. Il Ă©tait riche et prospĂšre, c’Ă©tait le pays exemplaire par excellence. Son dĂ©veloppement attirait la convoitise des africains, de certains Ă©tats asiatiques et mĂȘme de l’Europe et des Ătats-Unis. Le Nigeria exportait ses produits agricoles partout dans le monde.
Et puis, ils ont dĂ©couvert des gisements du pĂ©trole. Cette dĂ©couverte qui devait ĂȘtre un plus pour ce pays a produit l’effet contraire. Aujourd’hui, le Nigeria est devenu incapable de nourrir sa propre population, son autosuffisance alimentaire Ă©tant devenu un lointain souvenir. Ce pays s’est mis Ă importĂ© des OGM, des nourritures non organiques et des grains de semence qui dĂ©truisent la fertilitĂ© des sols et ouvrent le bras Ă de nombreuses maladies qui tuent la population.
Nul n’ignore aujourd’hui que lors des Ă©lections conflictuelles de 2010 en CĂŽte d’Ivoire, la victoire de l’ancien prĂ©sident Laurent Gbagbo Ă©tait contestĂ©e par l’actuel prĂ©sident Alassane Ouattara. Durant la proclamation des rĂ©sultats de ces Ă©lections, avant que le PrĂ©sident Alassane Ouattara ne soit mise en place de force par la France, l’ancien prĂ©sident français Nicholas Sarkozy tĂ©lĂ©phonait chaque jour Ă l’ancien prĂ©sident du Nigeria Jonathan Goodluck. Tout cela se passait comme s’il refusait de reconnaĂźtre la victoire du prĂ©sident Ă©lu. En une seule journĂ©e le nombre de ces coups de fils pouvaient aller de 7 jusqu’Ă 9. Cette scĂšne qui se passe pourtant au 21 siĂšcle est plus que ridicule. S’il s’Ă©tait agit de la chanceliĂšre Allemande Madame Angela Merkel ou de l’ancien PrĂ©sident des Ătats Unis, pourrait-t-il se permettre de tĂ©lĂ©phoner ainsi ? Quoiqu’il en soit, suite Ă ces coups de fil, l’ancien prĂ©sident NigĂ©rian s’Ă©tait comportĂ© comme s’il dĂ©clarait la guerre Ă la CĂŽte d’Ivoire au lieu de chercher par le compromis Ă y maintenir la paix. Il en a mĂȘme oubliĂ© d’Ă©voquer auprĂšs de Nicholas Sarkozy les 40% d’armes d’origine française qui Ă©taient entre les mains du groupe terrorise Boko Haram.
L’Afrique voulait rĂ©clamer des siĂšge(s) permanente(s) Ă l’ONU et Ă cet effet, la proposition des gouvernements français successifs de soutenir l’Afrique a Ă©tĂ© accueillie trĂšs favorablement par celle-ci. Les gouvernements français auraient influencĂ© les dirigeants du Nigeria et de l’Afrique du Sud en leur promettant de les soutenir pour l’obtention d’un poste permanent Ă l’ONU. Mais, il est clair que si cela arrivait, la France profiterait de cette aubaine pour peser plus pendant les votes de l’ONU en influençant l’opinion de ces pays africains Ă sa guise comme elle l’a toujours fait avant et aprĂšs l’indĂ©pendance. Et en portant un regard sur les Ă©vĂ©nements qui ont eu lieu lors des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2005 au Togo et celles de 2010 en CĂŽte d’Ivoire, peut ĂȘtre que l’Afrique ne devrait pas accepter cette aide française avec autant d’empressement. Les votes des pays francophones se feraient donc sur instruction du gouvernement français et ne serviraient donc pas les intĂ©rĂȘts du continent.
Nous sommes d’avis que les deux siĂšges permanents devraient revenir Ă l’Afrique et que c’est aux pays africains, eux mĂȘmes, de se rĂ©unir afin de choisir les deux premiers pays du continent. Au tout dĂ©but, les pays francophones d’Afrique noire, le Nigeria et l’Afrique du Sud pourraient participer aux votes, mais pas en tant que candidats pour les raisons sus-mentionnĂ©es.
Nous aurions souhaitĂ© que l’AlgĂ©rie soit l’un des candidats. Ce pays, bien qu’il ne puisse ĂȘtre comparĂ© Ă la France est en passe de la devenir. Selon les informations du journal Le Parisien du 23 Janvier 2013 lors de l’attaque terroriste Ă In Amenas, le Premier ministre AlgĂ©rien, Abdelmaleck Sellal a dĂ©clarĂ© 32 terroristes venus du nord du Mali dont 29 assaillants abattus et 3 arrĂȘtĂ©s. 38 otages sont tuĂ©s et 5 ont disparus. Parmi les assaillants figuraient « onze Tunisiens, Trois AlgĂ©riens, un Mauritanien, deux NigĂ©riens, deux Canadiens, des Ăgyptiens et des Maliens ». Deux mois Ă peu prĂšs avant le dĂ©but de l’intervention militaire française au Mali, le chef terroriste Mokhtar Belmokhtar Ă©tait l’un des fondateurs d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Quatre mois avant l’attentat terroriste d’AlgĂ©rie, il quitte l’Al-Qaida pour crĂ©er son propre groupe. Son Lieutenant Mohamed El Amine Benchenab connu des services de renseignements a Ă©tĂ© tuĂ© au cours de l’attaque. Le savoir faire que l’AlgĂ©rie a dĂ©montrĂ© lors des attaques terroristes de 2013, sans aide extĂ©rieure, l’efficacitĂ© et la bravoure du peuple AlgĂ©rien ont montrĂ© que les pays africains ont besoin de travailler et de coopĂ©rer ensemble. Si lâAlgĂ©rie n’avait pas rĂ©agi rapidement, peut ĂȘtre que la situation serait devenue comme en Irak, la Syrie et d’autres pays oĂč les terroristes contrĂŽlent les ressources trouvĂ©s sur le terrain qu’ils exportent vers les pays occidentaux. Comme l’a dit le PrĂ©sident Poutine en Octobre 2015, 16 pays occidentaux font du commerce avec les terroristes. Ils achĂštent les produits des terroristes trĂšs en dessous de leurs valeurs rĂ©elles et contribuent ainsi au dĂ©veloppement du terrorisme qu’ils prĂ©tendent combattre.
Le commandant Prouteau, cofondateur du Groupe d’Intervention Rapide de la Gendarmerie Nationale en France (GIGN) a Ă©voquĂ© les circonstances extrĂȘmement difficiles de toute intervention lors de ces attentats en AlgĂ©rie. En bilan voici ce qu’il dĂ©clara : « ArrĂȘtons les frais, laissons les familles pleurer leurs morts et remercions les militaires AlgĂ©riens qu’il n’y ait qu’une quarantaine de morts parmi les otages, quels qu’ils soient. Bien des rescapĂ©s les remercient pour ĂȘtre intervenu. Cela aurait pu ĂȘtre encore plus lourd. »
Quant Ă la technologie nuclĂ©aire, l’Afrique en aura besoin pour se dĂ©fendre contre les rapaces car c’est la seule arme qui les fait reculer. L’Afrique a besoin de se dĂ©fendre car elle est attaquĂ©e et la plupart de ces attaques dites terroristes ne sont faites que pour la dĂ©stabilisation de l’ordre politique, Ă©conomique et sociale.
La déstabilisation du Mali
On disait de la rĂ©publique du Mali qu’elle fait partie des plus pauvres au monde. Nous, nous dirons que l’hospitalitĂ© et le vivre ensemble sont des atouts de ce peuple. Son premier PrĂ©sident de la rĂ©publique feu Monsieur Modibo Keita a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© trĂšs tĂŽt puisqu’il gĂȘnait de trop.
Notre but ici, n’est pas justifier le coup d’Ă©tat militaire du capitaine Amadou Sanogo mais de comprendre ce qui Ă©tait rĂ©ellement arrivĂ© et continue de se passer au Mali. L’assassinat de l’ex Leader de Libye et la dĂ©stabilisation de ce pays Ă©taient-elles- planifiĂ©es ensemble ? Serait- ce possible que parmi les mercenaires recrutĂ©s et payĂ©s qui ont servi en Libye, certains auraient pour mission d’annexer le Mali ? Et si c’Ă©tait le cas, Ă qui cela profiterait-il et dans quel but ?
En effet, le coup d’Ă©tat du capitaine Amadou Haya Sanogo en Mars 2012 Ă©tait surprenant pour les terroristes qui ont annexĂ© le Mali sur les instructions et le soutien de certains pays occidentaux. Ătrangement, lorsque le capitaine Amadou Sanogo dirigeait le pays qu’il a occupĂ© par des mouvements terroristes, on comptait au minimum des services de renseignements de 16 pays Ă©trangers parmi lesquels on peut dĂ©nombrer des pays du Golfe sur place. Mais pourquoi cet intĂ©rĂȘt pour le Mali ? N’est-t-il plus l’un des pays les plus pauvres au monde ? ConnaĂźtraient-ils quelque chose de spĂ©ciale que les Maliens ignoreraient ? S’agirait-il du sous-sol Malien ?
Certains journaux nationaux et internationaux relayaient Ă l’Ă©poque des histoires Ă dormir debout dont on peut citer celle des bĂ©rets rouges contre des bĂ©rets verts. A notre humble avis, c’est plus profond que cela et le Mali devrait prendre garde de ne plus se retrouver dans une telle situation.
Au lieu que le gouvernement malien n’ouvre une enquĂȘte approfondie afin de comprendre ce qu’il s’Ă©tait rĂ©ellement passĂ©, ils se contentĂšrent de jeter le Capitaine Amadou Haya Sanogo en prison. Ne serait-ce pas plus important de savoir les raisons de ce genre d’atrocitĂ© et les pays impliquĂ©s afin que cela ne se rĂ©pĂšte plus ? On aurait dit que le gouvernement faisait du divertissement. La preuve est que les attaques terroristes continuent d’avoir lieu sur leur territoire. Et pour quelle raison n’accusent-ils pas le Capitaine Sanogo au lieu de raconter cette histoire de bĂ©rets rouge contre les bĂ©rets verts ?
Le Burkina-Faso
Incontestablement le pays des hommes intĂšgres, certains de ces dirigeants aient Ă©tĂ© les fossoyeurs du bien-ĂȘtre des hommes de grande valeur de toute l’Afrique. Ceci est fait en se positionnant comme alliĂ©s de certains pays EuropĂ©ens, dĂ©stabilisant ainsi, certains pays. A travers eux, l’occident initie des rĂ©sistances Ă certaines valeurs qui dĂ©savantagent les pays Ă©conomiquement et entraĂźnent des risques sociaux et politiques. L’ancien PrĂ©sident Mr Blaise Compaore a Ă©tĂ© « le boulanger des guerres et des coups fourrĂ©s en Afrique ». Pour n’en citer que quelques exemples, agent de liaison pour des armes et de logistiques pour la dĂ©stabilisation de la Sierra Leone, le Liberia, la CĂŽte D’Ivoire, etc. Ces armes ont pour origine les pays EuropĂ©ens qui les envoyaient au Burkina-Faso. Ce dernier pays se chargeait de les envoyer sur des zone de conflits en Afrique. Pour remercier le PrĂ©sident Campaore de ses loyaux services, il est restĂ© pendant plus de 27 ans au pouvoir. Le pays a fini par en avoir marre et le peuple s’est soulevĂ©. Suite aux marches, comprenant que rien ne pouvait arrĂȘter la volontĂ© du peuple, le gouvernement français s’Ă©tait dĂ©pĂȘchĂ© de lâexfiltrer afin de le protĂ©ger. L’ancien pyromane, agent des commerces des armes, de logistique et de dĂ©stabilisation se rĂ©fugie en CĂŽte d’Ivoire.
L’attentat du Burkina-Faso, la mĂȘme annĂ©e, seulement quelques mois aprĂšs l’inauguration du nouveau prĂ©sident Kabore, considĂ©rĂ© comme attentat terroriste qui a fait plusieurs morts a permis non seulement de ralentir et d’effrayer le nouveau prĂ©sident mais aussi de renouveler les accords de dĂ©fenses. En gros, cela a permis de soumettre de nouveau le pays Ă la force impĂ©riale comme cela l’Ă©tait et continue de l’ĂȘtre jusqu’Ă maintenant.
Il y a quelques annĂ©es, l’occident nous rabattait les oreilles sur le fait que la Libye du Colonel Kadhafi soutenait, armait et finançait le terrorisme et que le monde civilisĂ© doit combattre cette ignominie de toutes ses forces ! Aujourd’hui qui utilise, arme, finance, apporte de la logistique et soutient les terroristes si ce n’est l’ONU ? « Ce sont des combattants de la libertĂ© » qui Ă©gorgent les femmes, les enfants et les vieillards. Que reste-il de la civilisation humaine ?
Au dĂ©but de la crĂ©ation de la Cour PĂ©nale International (CPI), presque tous les pays au monde avaient apprĂ©ciĂ© l’objectif de cette institution et rĂȘvaient d’une certaine justice Ă©gale. Mais le monde s’est vite dĂ©sillusionnĂ© de la propagande qui devait ĂȘtre cette justice pour tous. La CPI paraĂźt plutĂŽt ĂȘtre Ă©tablie pour punir les pays leaders rĂ©calcitrants, ceux qui ne veulent pas ĂȘtre soumis Ă la dictature de l’occident. La preuve, c’est que la CPI n’a jugĂ© aucun membre du conseil de sĂ©curitĂ©. Leurs pays satellites, ne commettent-il pas de crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ©, eux ? Force est de dĂ©duire que certains pays dĂ©veloppĂ©s donneurs de leçons font usage de la force brute pour dominer ce monde. C’est pour cette raison que l’ancien PrĂ©sident français GĂ©nĂ©ral De Gaulle appelait l’ONU « machin » et la CPI a Ă©tĂ© créée sur l »image de l’ONU.
Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » Ă lâ «European Advanced Institute of Management » ainsi quâun Certificat en finance et investissement Ă Paris (France). Il a complĂ©tĂ© ses Ătudes dans les Relations Internationales et les StratĂ©gies Politique et de DĂ©fense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.
CONTRIBUTION TO THIS ARTICLE:
Raymond Bernhard West; Fundacion Paraiso Sin Fronteras; Mr. Paul Kokou Amouzou; Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production & Mme Dominique Mazarin.