Censure

Le mal guinéen et son remède (suite et fin)

Dès lors qu’une Communauté se révèle incapable de se doter d’Institutions Civiles et Militaires aptes à piloter et gérer ses problèmes et à garantir sa sécurité, elle est en danger.

Ce sont des moments qui nous interpellent tous : acteurs de la société politique, économique, sociale, militaire, civile et religieuse.

Des situations où aucun de nous ne peut s’exonérer d’une part de responsabilité et qui dépassent chacune de nos ambitions personnelles et chacun de nos petits calculs égoïstes.

Les caisses de l’Etat sont vides, la faim rode dans le pays, et les dettes s’accumulent sur un marché où les prix s’envolent hors de portée de nos populations.

Comme si le pays n’était pas si accablé, incapables d’apporter une contribution quelconque au débat de société qui nous engorge, les apprentis sorciers de la politique ont sorti le diable de la bouteille comme s’ils voulaient enlever à notre nation, ce qu’elle a de plus précieux : son unité, sa solidarité et son histoire, garanties sacrées de sa pérennité. Gare au point de rupture, si nous ne leur opposons pas notre ferme opposition et détermination avec la dernière énergie !

Contre la haine ethnique et religieuse, les REFORMATEURS sont les chantres et acteurs de la rupture avec la mal gouvernance, la corruption, l’injustice, l’impunité et la violence endémique en Guinée depuis maintenant plus d’un demi-siècle.

Ils appellent à un CHANGEMENT radical de notre manière de faire de la politique et à une refondation en profondeur de nos Institutions. Ils ont la conviction que le moment est propice pour les guinéens de se donner la main et travailler ensemble, sous la bannière d’un véritable changement, seul gage de notre avenir commun.

Mamadou Lamarana DIALLO

Membre du Groupe de Réflexion « Culture, Nation et Développement-CND»

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