Il n’y a pour le moment pas de recommandations de restrictions de voyage dans les rĂ©gions oĂč circule le virus Ebola, selon un communiquĂ© publiĂ© vendredi par la Direction de la SantĂ© du Luxembourg.
Le risque pour voyageurs est considéré comme étant « trÚs faible », indique le communiqué, en soulignant la nécessité de prendre certaines précautions.
Il faut respecter les consignes des autoritĂ©s locales ainsi que les rĂšgles d’hygiĂšne de base : notamment se laver frĂ©quemment les mains avec du savon ou une solution hydro-alcoolique, a-t-on averti.
Depuis décembre 2013, une flambée « exceptionnellement grave » en Guinée, en Sierra Léone et au Libéria a touché environ 800 personnes dont environ 500 sont décédées.
« La situation Ă©volue en s’aggravant d’avantage », selon le communiquĂ©.
Les symptĂŽmes de la maladie Ă virus Ebola se caractĂ©risent souvent par l’apparition brutale d’une forte fiĂšvre supĂ©rieure Ă 38,5°, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des maux de tĂȘte et une irritation de la gorge, a-t-on indiquĂ©.
La durĂ©e d’incubation varie de 2 Ă 21 jours et il n’y a pas de transmission lors de la pĂ©riode d’incubation, a-t-on fait savoir.
La maladie Ă virus Ebola est une maladie virale aiguĂ«. Le virus a Ă©tĂ© identifiĂ© pour la premiĂšre fois en 1976 dans la province ouest-Ă©quatoriale du Soudan et dans une rĂ©gion voisine du nord du ZaĂŻre (aujourd’hui RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo).
Les flambĂ©es de fiĂšvre hĂ©morragique provoquĂ©es par le virus Ebola surviennent principalement en Afrique avec un taux de lĂ©talitĂ© de 25% Ă 90%. Le virus Ebola se transmet Ă l’homme Ă partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
Xinhua