TrĂšs tĂŽt dans la matinĂ©e de ce mardi 6 janvier, toutes les banques primaires Ă©taient ouvertes. Quelques temps plus tard, sous la houlette de Abdoulaye Sow, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FESABAG (FĂ©dĂ©ration Syndicale Autonome des Banques et Assurances de GuinĂ©e), les banques privĂ©es ont fermĂ© sous prĂ©texte de soutenir Pride-GuinĂ©e (une institution de micro finance) plongĂ© dans un problĂšme de malversation et de gestion. En rĂ©alitĂ©, les banques privĂ©es nâont rien Ă voir avec cette grĂšve qui ne concerne que les uniques fonctionnaires. Mais Abdoulaye Sow dont les couleurs politiques sont un secret de polichinelle Ă la Bicigui oĂč il travaille, se devait de prouver Ă ses mentors quâil remplit bien sa mission.
Ainsi, il a fait injonction ce matin Ă toutes les banques privĂ©es qui Ă©taient ouvertes de fermer. En rĂ©alitĂ© Abdoulaye Sow a transposĂ© un problĂšme dans cette grĂšve qui nâavait pas lieu dâĂȘtre puisque la BCRG est en voie de trouver une solution dĂ©finitive au cas de Pride-GuinĂ©e. Et cela Abdoulaye Sow le sait pertinemment. Ce sont justement ses ambiguĂŻtĂ©s politiques qui avaient amenĂ© YĂ©tĂ©-Mali Ă se retirer de la FESABAG. Les autres membres de la FESABAG devraient rappeler le sieur Sow Ă lâordre au risque dâĂȘtre tous taxĂ©s dâanarcho-syndicalistes. Une personne frappĂ©e par le dĂ©lirium-trĂ©mens ne saurait gĂ©rer une structure aussi importante que la FESABAG.
Abdourahmane Soumah