Bill Gates est l’homme le plus riche du monde. Ce n’est pas un scoop, mais, Ă lui seul, il pĂšse Ă prĂ©sent 0,5 % du PIB amĂ©ricain ! C’est ce qui ressort du classement des personnes les plus riches rĂ©alisĂ© par Bloomberg. Le montant de sa fortune a atteint 90 milliards de dollars, un niveau record pour le fondateur de Microsoft. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, le milliardaire amĂ©ricain a d’ailleurs accru son avance sur ses poursuivants. Sa fortune a augmentĂ©, selon les chiffres de Bloomberg, de 6,2 milliards, contre 3,6 milliards de dollars pour son dauphin, le magnat espagnol Amancio Ortega. Le crĂ©ateur de Zara a amassĂ© une fortune de 76,5 milliards. Warren Buffett (66,9 milliards, +4,6 milliards depuis le 1er janvier) reste sur la troisiĂšme marche du podium, talonnĂ© par Jeff Bezos d’Amazon (66,1 milliards), alors que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pointe Ă la cinquiĂšme place (+8,7 milliards, Ă 54,5 milliards).
Suprématie des géants de la tech
Bill Gates est parvenu Ă augmenter sa fortune personnelle, grĂące Ă ses investissements dans Ecolab, le leader mondial des technologies et services de l’eau, de l’hygiĂšne et de l’Ă©nergie, ou dans la compagnie nationale de transport ferroviaire canadien, mais aussi grĂące Ă la balade boursiĂšre de Microsoft. Le titre, qui a progressĂ© de 34 % au cours des douze derniers mois a doublĂ© en trois ans.
Le classement de Bloomberg consacre d’ailleurs la suprĂ©matie des gĂ©ants amĂ©ricains de la tech. Depuis trois ans, le cours d’Alphabet (ex-Google) a aussi doublĂ©, alors que celui d’Amazon a triplĂ© et que Facebook a vu le sien quasiment ĂȘtre multipliĂ© par cinq !
ConsĂ©quence, le secteur des valeurs technologiques pĂšse Ă prĂ©sent 21 % de l’indice S&P 500, du jamais-vu depuis quinze ans et l’explosion de la bulle Internet. De quoi relancer les craintes d’une nouvelle surĂ©valuation de Wall Street, qui bat record sur record depuis quelques semaines. La capitalisation des bĂ©nĂ©fices des entreprises du S&P 500 atteint en effet des niveaux historiquement hauts. Reste que si les Apple, Microsoft, Facebook ou Alphabet connaissent un tel parcours boursier, c’est aussi parce que le secteur de la technologie est l’un des rares Ă Wall Street oĂč les bĂ©nĂ©fices continuent de croĂźtre. Alors que les profits agrĂ©gĂ©s du S&P 500 pourraient encore stagner au troisiĂšme trimestre, le secteur de la technologie devrait de son cĂŽtĂ© voir les siens augmenter de 2,8 %. Les investisseurs, qui se ruent sur ces titres, ne s’y sont pas trompĂ©s.
Source : Les Echos
