Censure

Quand la bassesse l’emporte sur la Sagesse chez le communicant de Cellou (Par Mohamed Lamine KEITA)

Le dĂ©bat dĂ©mocratique est devenu un luxe dans notre pays Ă  tel point que certains de nos compatriotes peinent hĂ©las Ă  se l’offrir. Ils peinent Ă  alterner paroles et libertĂ© au point de ne dire que paroles libertines.

Je m’Ă©tais dit de me barricader dans ma petite forteresse de Sagesse en attendant le passage de ce petit ouragan de bassesses puant de loin d’injures entremĂȘlĂ©s de crachats boueux, le tout vomis avec la derniĂšre Ă©nergie d’un « Homo » Ă  la quĂȘte de reconnaissance et de grĂące  pour son propre « Sapiens » en crise morale et en quĂȘte de chute.

Alors que le vent a changĂ© de direction, je me permets de m’indigner alors, mĂȘme pas contre une chose qui a pu commettre pareille « animalisation de l’autre jusqu’Ă  la bestialité », ni contre ceux qui ont applaudis par pitiĂ© de la personne sĂšche d’inspiration et de Sagesse qui se lamentait sur son sort d’exilĂ© volontaire, comme s’il voulait mettre-bas sĂ©ance tenante un rejeton qui l’aiderait Ă  hurler comme un lion sans entendre l’Ă©cho de sa propre voix.

Mais je compte m’indigner contre la presse qui relaie pareils dĂ©chets et qui continue Ă  tendre le micro Ă  quelqu’un qui mĂ©prise la Nation guinĂ©enne et la RĂ©publique.

Si la presse guinĂ©enne continue sans Ă©thique Ă  relayer des choses de cette nature et Ă  offrir leurs plateaux ou tendre leurs micros Ă  pareils tares de la sociĂ©tĂ© devenus ‘’damnĂ©s de nos terres’’,  fussent-ils chargĂ©s de communiquer pour l’imam, le guide ou l’apĂŽtre ; c’est que mon pays m’inquiĂšte et son avenir aussi.

Entre la philosophie et l’Ă©motion il y a le Savoir qui mĂšne Ă  la Sagesse pour que le second ne leurre pas son homme fut – il  égal Ă  son ombre-propre. Et l’espace public et celui de la Politique en particulier n’est pas un espace de non – sens, un espace de dĂ©ni, un espace de mĂ©diocritĂ©, encore moins un espace dĂ©diĂ© Ă  la folie du verbiage, Ă  la phobie de l’intelligence et Ă  l’Ă©talage de la haine grandeur nature.

Il est encore temps que l’Etat prenne ses responsabilitĂ©s pour traduire en justice ce genre d’ineptes qui pourrissent l’environnement en faisant des appels Ă  la haine et Ă  la violence physique et en insultant les symboles et institutions de la RĂ©publique.

Enfin monsieur BAH Oury, puisqu’il s’agit de la victime de ce souffrant surexcitĂ© par son trop plein de substances hallucinogĂšnes, que je ne peux nommer, doit sans rĂ©pondre Ă  ses invectives porter plainte pour injures et appel Ă  la violence physique sur sa personne ; et au Procureur de la RĂ©publique de  s’auto saisir pour le cas du Ministre de la Justice et du PrĂ©sident de la RĂ©publique.

Je vous salue.

Mohamed Lamine KEITA

POUR LA DÉFENSE DE LA COHÉSION NATIONALE

Tous Patriotes, Tous RĂ©publicains !!!Â