Le Parti des dĂ©mocrates pour lâespoir (PADES) de Dr Ousmane Kaba a tenu une confĂ©rence de presse, ce vendredi 3 novembre 2017, dans la salle Mohamed Koula Diallo de la Maison de la presse de ColĂšah. « Obstruction Ă lâagrĂ©ment du PADES », tel Ă©tait lâobjectif de cette rencontre avec les hommes de mĂ©dias.
Tout est parti quand Dr Ousmane Kaba a Ă©tĂ© sollicitĂ© par les responsables, militants et sympathisants du Parti du Rassemblement des DĂ©mocrates IndĂ©pendants (RDI) pour intĂ©grer ce parti et en assumer la prĂ©sidence. Pour passer de lâacte Ă la parole, un congrĂšs du RDI a Ă©tĂ© organisĂ© le 25 avril 2016 et a dĂ©cidé : le changement de dĂ©nomination du Rassemblement des dĂ©mocrates indĂ©pendants (RDI) en Parti des dĂ©mocrates pour lâespoir (PADES) et le changement de quelques membres au sein de lâorgane de direction, avec la nomination de Dr Ousmane Kaba comme prĂ©sident.
Pour le ministĂšre de lâAdministration du territoire et de la dĂ©centralisation (MATD), la loi nâa pas Ă©tĂ© respectĂ©e aprĂšs le premier congrĂšs qui a vu le changement de dĂ©nomination du parti. Selon le ministĂšre, le dĂ©lai imparti de deux mois pour le saisir a expirĂ©, raison pour laquelle « un second congrĂšs organisĂ© le 23 septembre 2017 a repris les mĂȘmes conclusions que le prĂ©cĂ©dent. Le procĂšs-verbal de ce congrĂšs a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, cette fois-ci en moins de deux semaines, au ministĂšre de lâAdministration du territoire et de la dĂ©centralisation (MATD). Pour la deuxiĂšme fois, le ministre prĂ©sente dâautres arguments complĂštements diffĂ©rents de celui Ă©voquĂ© dans la premiĂšre correspondance (no 1061/MATD/CAB) et va jusquâĂ mettre en cause lâexistence mĂȘme du RDI qui pourtant est agréé et enregistrĂ© au MATD depuis 2012 », prĂ©cise Dr Ousmane Kaba, le prĂ©sident du PADES.
Par ailleurs, Dr Ousmane Kaba dit privilĂ©gier la voie lĂ©gale pour rĂ©soudre ce contentieux.  « Evidemment, ces refus rĂ©pĂ©tĂ©s du ministĂšre de lâAdministration du territoire et de la dĂ©centralisation (MATD) sont des abus de pouvoir et constituent une violation de nos droits fondamentaux. En effet, il nous semble que lâhonneur de la politique est de gagner par les urnes et non ââdâĂ©liminer administrativementââ des concurrents potentiels. Devant cette confiscation dâun droit dĂ©mocratique et constitutionnel, nous privilĂ©gions la voie lĂ©gale afin dâĂ©viter que la violence nâentache notre processus dĂ©mocratique ».
Bhoye Barry pour guinee7.com