Censure

Khalifa Gassama Diaby, balai en main !

La Semaine nationale de la CitoyennetĂ© et de la Paix continue son bonhomme de chemin. La journĂ©e de dimanche 5 novembre a Ă©tĂ© essentiellement consacrĂ©e Ă  la campagne d’assainissement et de sensibilisation autour des l’actualitĂ© brulante : l’injustice, l’incivisme, la banalisation de la violence et le communautarisme. Excusez du peu.

De Dixinn Ă  Enta-marchĂ© en passant par Cosa et Madina-casse, le ministre de l’UnitĂ© nationale et de la citoyennetĂ©, Gassama Diaby, a tenu en haleine le public dans un langage de vĂ©ritĂ© accessible au commun des guinĂ©ens.

Auscultant la sociĂ©tĂ© guinĂ©enne, il en est ressorti un diagnostic sĂ©rieux. « On a un problĂšme dans ce pays. Toutes les ethnies sont importantes. Si chacun reste fier de son ethnie, il n’y a pas de Nation. Je n’ai pas de leçon Ă  donner aux ainĂ©s mais la vĂ©ritĂ© est tĂȘtue », insiste-t-il, rappelant l’importance de la justice et du respect de loi.

« Une Nation, c’est la justice. Aucune sociĂ©tĂ© ne marche dans l’injustice. La justice est faite pour chaque ĂȘtre humain. La justice est aveugle. Elle ne regarde ni les ethnies ni les cartes des partis politiques », a-t-il ajoutĂ©.

Il a par ailleurs invité les guinéens à changer de comportement par rapport au civisme. Il a flétri le comportement de ceux qui se donnent le droit de jeter les ordures dans les caniveaux.

« Payez les taxes, respectez les biens public et privĂ©, la loi et les institutions. De temps en temps, laissons la politique au profit de la Nation. C’est comme dans une Ă©quipe de football. On a des talents mais nous nous devons nous mettre ensemble pour gagner le pari du dĂ©veloppement », invite-t-il.

En outre, il a exhorté les Guinéens à se donner la main pour défendre la paix, la liberté et le respect mutuel. « Respectons les lois de la République. Soyons des citoyens modÚles », a-t-il insisté.

Cerise sur le gĂąteau, il a initiĂ© une causerie directe avec les citoyens de Cosa. Du porte-Ă -porte pour relever le niveau du dĂ©bat sur le civisme. Une approche salvatrice qui a trouvĂ© Ă©cho favorable auprĂšs des jeunes du quartier rĂ©unis autour du cuir rond dans un stade de fortune.  Il a, dans une communion d’idĂ©es, mis en exergue les Ă©lĂ©ments constitutifs d’une Nation.

« DĂ©ployez vos Ă©nergies positives pour faire avancer ce pays. Il n’y a en GuinĂ©e que des GuinĂ©ens. On doit servir ce pays dans le respect de la loi. La violence n’a pas sa place en GuinĂ©e », a-t-il conclu.

Le clou de la journĂ©e  aura Ă©tĂ© l’intonation de l’hymne national, chantĂ© dans l’allĂ©gresse et la gaietĂ© du cƓur.