Censure

Compte rendu du Conseil des ministres de ce jeudi

Conakry, le 19 Avril 2018 – Sous la prĂ©sidence de son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 19 avril 2018 de 10h Ă  12h, avec l’ordre du jour suivant :

  1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
  1. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenue le 17 avril 2018 ;
  1. Décisions ;
  1. Divers.

Au titre du premier point de l’ordre du jour, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique a exigĂ© une application stricte des dispositions rĂšglementaires interdisant la facturation et le paiement de biens et services en devises Ă©trangĂšres. Le Chef de l’Etat a particuliĂšrement insistĂ© sur l’obligation de payer les loyers en francs guinĂ©ens et sur les sanctions auxquelles s’exposent les contrevenants propriĂ©taires ou locataires.

Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a demandĂ© aux Ministres en charge de l’Environnement et de l’Administration du Territoire de prendre toutes les dispositions pour protĂ©ger la forĂȘt de DĂ©rĂ© situĂ©e dans la PrĂ©fecture de Lola, contre les agressions dont elle est victime de la part des populations et autres exploitants forestiers.

Le Chef de l’Etat a demandĂ© au Gouvernement d’intensifier la lutte contre le trafic de passeports guinĂ©ens. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a ordonnĂ© la mise en place d’une commission interministĂ©rielle prĂ©sidĂ©e par le Ministre d’Etat, Ministre SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral Ă  la PrĂ©sidence chargĂ©e de rĂ©flĂ©chir Ă  des nouvelles mesures pour sĂ©curiser davantage la dĂ©livrance des passeports de service.

Le Chef de l’Etat a invitĂ© les membres du Gouvernement a faire preuve de plus de rigueur dans les choix des coordonnateurs des diffĂ©rents projets de leurs dĂ©partements.

Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a instruit le Gouvernement de constituer une mission interministĂ©rielle d’inspection des unitĂ©s industrielles pour vĂ©rifier le respect de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation relatives au Travail, Ă  l’Environnement et aux autres normes applicables aux exploitations industrielles.

Le Chef de l’Etat a demandĂ© au Gouvernement de vĂ©rifier que la GuinĂ©e est Ă  jour dans le paiement de ses cotisations au niveau international et de ses contreparties dans les diffĂ©rents projets et programmes. Le PrĂ©sident a particuliĂšrement insistĂ© sur la contrepartie de la GuinĂ©e dans le Projet pour le DĂ©veloppement Rural IntĂ©grĂ© pour la Relance de l’Horticulture et le Forage en GuinĂ©e, la contribution au capital social de la SociĂ©tĂ© de Gestion des Ouvrages du Haut Bassin du Fleuve SĂ©nĂ©gal et la contribution de la GuinĂ©e a l’Union Africaine.

Au titre du deuxiĂšme point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a introduit le compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministĂ©riel tenue le 17 avril 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

AU TITRE DES EXAMENS DE TEXTES 

Le Ministre de la Santé a soumis pour examen en seconde lecture le projet de Loi relatif aux mĂ©dicaments, produits de santĂ© et Ă  l’exercice de la profession de pharmacien.

Le Ministre a rappelĂ© que les textes lĂ©gislatifs et rĂšglementaires pharmaceutiques guinĂ©ens remontent Ă  la ConfĂ©rence Nationale de la SantĂ© tenue en 1984 et rĂ©visĂ©s en 1994 ; ce qui a permis l’ouverture du secteur de la santĂ© au privĂ©. De nombreux types d’établissements pharmaceutiques ont vu le jour certains en toute rĂ©gularitĂ© et d’autres de façon totalement illĂ©gale, conduisant ainsi Ă  une situation anarchique dans l’exercice de la profession pharmaceutique. Cette situation a favorisĂ© la prolifĂ©ration de faux mĂ©dicaments, de mĂ©dicaments contrefaits et falsifiĂ©s affectant la qualitĂ© des services rendus aux populations.

Il a indiquĂ© que l’analyse situationnelle rĂ©alisĂ©e en 2014 Ă  l’occasion de la rĂ©vision de la politique pharmaceutique nationale a rĂ©vĂ©lĂ© de nombreux problĂšmes dont entre autres :

–         la faiblesse des capacitĂ©s techniques des autoritĂ©s en charge de la rĂ©gulation du secteur limitant ainsi l’accomplissement de leurs missions respectives ;

–         la non observance du monopole pharmaceutique prĂ©vu par la Loi ;

–         la faible couverture pharmaceutique des zones rurales ;

–         le non-respect des critĂšres d’ouverture d’officines de pharmacies privĂ©es notamment dans la capitale Conakry ;

–         la plĂ©thore de sociĂ©tĂ©s grossistes rĂ©partiteurs ;

–         le dĂ©veloppement du commerce illicite de mĂ©dicaments avec ses corolaires sur la santĂ© publique ;

–         le coĂ»t Ă©levĂ© des mĂ©dicaments dans le secteur privé ;

–         l’insuffisance, voire l’inexistence, d’un systĂšme adĂ©quat de prise en charge des mĂ©dicaments.

Le ministre a justifiĂ© qu’au regard de cette situation, le dĂ©partement de la SantĂ© a initiĂ© la rĂ©vision des textes lĂ©gislatifs (loi L/94/012/CTRN portant lĂ©gislation pharmaceutique du 22 mars 1990) et rĂ©glementaires (DĂ©cret D94/043/PRG/SGG portant dispositions rĂ©glementaires des activitĂ©s pharmaceutiques du 22 mars 1994) en vue de les renforcer, conformĂ©ment Ă  la recommandation de l’Organisation Mondiale de la SantĂ©, selon laquelle, seule une rĂ©glementation pharmaceutique rigoureuse peut protĂ©ger la santĂ© publique.

Il a précisé que les modifications proposées dans le présent projet de Loi portent entre autres sur :

–       l’établissement d’une liste de dĂ©finitions des produits de santĂ© et des Ă©tablissements pharmaceutiques ;

–   la suppression de la Commission Nationale du MĂ©dicament pour non fonctionnement ;

–   la prĂ©cision des responsabilitĂ©s des pharmaciens responsables des diffĂ©rents types d’établissements pharmaceutiques ainsi que les normes de personnels placĂ©s sous leur ordre ;

–   l’adoption de la dĂ©finition de la contrefaçon des produits de santĂ© conformĂ©ment aux dispositions de la convention MEDICRIME du Conseil de l’Europe relative Ă  la lutte contre le crime pharmaceutique Ă  laquelle la RĂ©publique de GuinĂ©e a adhĂ©ré ;

–   la clarification du monopole pharmaceutique ;

–   l’instauration du contrĂŽle de qualitĂ© obligatoire des produits de santĂ© Ă  tous les stades (fabrication, enregistrement, importation et stockage).

Le Ministre a soulignĂ© que le projet de Loi rĂ©visĂ© prĂ©voit 4 dĂ©crets et 56 arrĂȘtĂ©s d’application dont 6 arrĂȘtĂ©s conjoints. Il comporte 7 Titres et 159 articles. Ce projet de loi permettra de doter la GuinĂ©e d’un arsenal juridique en parfaite harmonie avec l’évolution internationale et d’organiser l’exercice pharmaceutique conformĂ©ment aux besoins du pays. Il couvre l’ensemble des produits de santĂ©. Il permettra aussi d’ouvrir des horizons rĂ©glementaires pour la crĂ©ation d’une Agence de rĂ©gulation du secteur pharmaceutique. 

Au terme de l’exposĂ©, le Conseil a recommandĂ© l’adoption du Projet de Loi relative aux mĂ©dicaments, produits de santĂ© et à l’exercice de la profession de pharmacien, sous rĂ©serve des recommandations faites par le Conseil, notamment la rĂ©fĂ©rence au Code pĂ©nal pour les dispositions relatives aux sanctions pĂ©cuniaires. 

Le Ministre des Transports a soumis pour examen le projet de Loi portant Code de la Route.

Il a rappelĂ© qu’à la faveur d’une assistance technique financĂ©e par l’Union EuropĂ©enne pour la mise en Ɠuvre du Programme d’Appui au secteur des Transports (PAST), le dĂ©partement des Transports a entrepris depuis 2016, une sĂ©rie de rĂ©formes majeures visant la modernisation du secteur des transports routiers en vue d’amĂ©liorer sa gouvernance et lui assurer une meilleure efficacitĂ©.

Le Ministre a expliquĂ© que les raisons de l’insĂ©curitĂ© routiĂšre sont diverses, Ă  savoir :

–         l’indiscipline des conducteurs et des passagers ;

–         l’excĂšs de vitesse ;

–         la surcharge des vĂ©hicules de transport de marchandises ;

–         le transport mixte (passagers, marchandises) ;

–         La conduite en Ă©tat d’ébriĂ©té ;

–         La conduite sans permis ;

–         Le mauvais Ă©tat technique des vĂ©hicules ;

–         L’état de dĂ©gradation des routes et des voieries urbaines ;

–         L’insuffisance de signalisations routiĂšres horizontales et verticales. 

Il a informĂ© que pour la seule annĂ©e 2016, 3.974 cas d’accidents avec 327 cas de dĂ©cĂšs et 2.200 blessĂ©s en zone urbaine et pĂ©riurbaine ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s, selon les statistiques consolidĂ©es de la Direction Nationale des Transports Terrestres.

Le Ministre a soulignĂ© que le cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire existant est insuffisant et mal appliquĂ©. Il s’agit notamment de l’absence d’un Code de la route au sens d’un recueil Ă©crit ou numĂ©risĂ© de toute la rĂšglementation concernant la circulation sur la route et les chaussĂ©es par tous les usagers qui les empruntent, qu’ils soient motorisĂ©s ou non.

Il a indiquĂ© que la GuinĂ©e, en tant que pays membre de la CEDEAO, ayant adhĂ©rĂ© aux conventions et protocoles, doit se doter d’une rĂ©glementation moderne, adaptĂ©e aux exigences d’une mobilitĂ© sĂ©curisĂ©e et fortement orientĂ©e vers la protection des usagers de la route et conforme aux dispositions de la CEDEAO. D’oĂč l’objectif du prĂ©sent projet de loi portant Code de la route de la RĂ©publique de GuinĂ©e.

Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :

–         mettre en conformitĂ© les articles 25, 26 et 30 avec les dispositions de la Loi sur la Protection du Patrimoine Routier ;

–         étendre l’application de la Loi Ă  tous les vĂ©hicules, y compris les taxis motos ;

–         faire des extensions des fourriĂšres publiques existantes ;

–         promouvoir les concessions de service public pour la gestion des fourriĂšres par le secteur privĂ©;

–         mener  une rĂ©flexion sur la rĂ©glementation de la circulation des taxis motos et des vĂ©hicules Ă  direction Ă  droite ;

–         prĂ©ciser les types d’engins visĂ©s par le texte ;

–         s’assurer de l’existence d’une classification des amendes. 

Au terme des dĂ©bats, le Conseil a recommandĂ© l’adoption du Projet de Loi portant Code de la Route, sous rĂ©serve de la prise en compte des observations formulĂ©es. 

AU TITRE DES COMMUNICATIONS

La Ministre des Travaux Publics  a fait une communication relative Ă  la StratĂ©gie pour le dĂ©veloppement et la gestion du sous-secteur routier de la GuinĂ©e Ă  l’horizon 2025. 

Elle a rappelĂ© que l’objectif gĂ©nĂ©ral fixĂ© au sous-secteur routier par la Lettre de Politique Sectorielle des Transports prĂ©sentĂ©e en aoĂ»t 2016, est d’amĂ©liorer l’état gĂ©nĂ©ral du rĂ©seau routier et d’assurer la desserte de toutes les communautĂ©s et sites d’activitĂ© Ă©conomique du pays.

La Ministre a indiquĂ© que dans le document de stratĂ©gie, il a Ă©tĂ© retenu deux domaines principaux d’actions que sont,  l’administration du secteur routier et le dĂ©veloppement et l’entretien du rĂ©seau routier avec des objectifs prioritaires.

Elle a expliquĂ© que le document de stratĂ©gie pour le dĂ©veloppement et la gestion du sous-secteur vise l’atteinte des objectifs prioritaires, dont entre autres :

–         la crĂ©ation d’une agence routiĂšre qui recevrait une dĂ©lĂ©gation de service public du MinistĂšre des Travaux Publics pour assurer la maĂźtrise d’ouvrage ;

–         la crĂ©ation d’un rĂ©seau informatique au sein du MinistĂšre des Travaux Publics ;

–         le renforcement des capacitĂ©s du Laboratoire du BĂątiment et des Travaux Publics (LBTP) ;

–         l’adoption d’une Loi portant protection du patrimoine routier national et ses textes d’application (dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©e) ;

–         la rĂ©habilitation de quatre postes de pesage ;

–         le transfert de compĂ©tences aux services dĂ©concentrĂ©s et collectivitĂ©s locales.

La Ministre a prĂ©cisĂ© que les projets de dĂ©veloppement et d’entretien du rĂ©seau routier retenu dans la StratĂ©gie sont ceux qui figurent dans le Plan National des Infrastructures (PNI) 2016-2020 adossĂ© au Programme National de DĂ©veloppement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 pour un coĂ»t total de 44 015 727 900 000 GNF. Soit une moyenne d’environ 6.300.000.000.000 GNF par an. 

Au cours des débats, les observations essentielles ont porté sur la nécessité de :

–         donner plus de lisibilitĂ© sur les sources de financement du projet de dĂ©veloppement des infrastructures ;

–         prĂ©voir la construction de la route Kindia – TĂ©lĂ©mĂ©lĂ© afin de faciliter la jonction avec l’ouvrage hydroĂ©lectrique de Souapiti ;

–         travailler en synergie avec les MinistĂšres en charge des Travaux publics, de l’AmĂ©nagement du Territoire afin d’éviter les doublons. 

Au terme des dĂ©bats, le Conseil a apportĂ© son soutien Ă  la Ministre et recommandĂ© l’adoption du document de StratĂ©gie pour le dĂ©veloppement et la gestion du sous-secteur routier de la GuinĂ©e Ă  l’horizon 2025. Afin de permettre la mise en Ɠuvre de ce document, il a invitĂ© le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  programmer le document de la Lettre de Politique Sectorielle 2016-2035, pour ĂȘtre examinĂ© Ă  une prochaine session du Conseil.

La Ministre de l’Environnement, des Eaux et ForĂȘts a fait une communication relative Ă  la prĂ©paration d’un programme de reboisement des corridors des fleuves KonkourĂ© et Bafing.

Elle a indiquĂ© que la prĂ©sente communication porte sur la prĂ©paration d’un projet de conservation et de dĂ©veloppement participatif le long des cours d’eau KonkourĂ© et Bafing.

La Ministre a indiqué que le démarrage de la construction du barrage de Koukoutamba sur le fleuve Bafing et celui de Fomi sur le fleuve Niandan sont attendus courant 2018-2019. A ce rythme, la Guinée pourra non seulement couvrir les besoins en énergie électrique et se positionnera comme exportateur de cette énergie vers certains pays voisins.

Elle a rappelĂ© qu’en pĂ©riode d’étiage la baisse drastique des volumes d’eau dans les retenus des barrages entrainent des fortes perturbations dans la fourniture de l’énergie et de l’eau.

Par ailleurs elle a indiquĂ© que durant ces trente (30) derniĂšres annĂ©es, les efforts combinĂ©s des activitĂ©s anthropiques et du changement climatique sont les principaux facteurs qui contribuent Ă  la dĂ©gradation du couvert vĂ©gĂ©tal, Ă  l’importante perturbation de la pluviomĂ©trie et Ă  la rĂ©duction des volumes d’eau constatĂ©e.

La Ministre a soulignĂ© que cette dĂ©gradation quoique persistante, n’a pas encore atteint son point de non-retour. Il est possible d’en inverser la tendance par des actions de restauration et de protection des bassins versants.

Elle a justifiĂ© qu’en rĂ©fĂ©rence aux Ă©tudes d’impact environnemental et social rĂ©alisĂ©es en prĂ©lude au lancement des travaux de construction de ces diffĂ©rents barrages, le dĂ©partement en charge de l’Environnement se propose d’entreprendre la rĂ©alisation d’un important programme de reboisement des corridors des fleuves KonkourĂ© et Bafing.

L’objectif de ce projet est de restaurer et classer un espace de 100 000 hectares de forĂȘts le long des deux fleuves concernĂ©s. Il s’agira plus spĂ©cifiquement, de mener des actions de reboisement sur une bande de 1 km de large et 200 km de long de chaque rive du fleuve KonkourĂ© (40 000 Hectares) et sur une bande de 1 km de large et 300 km de long de chaque rive du fleuve Bafing (60 000 hectares).

La Ministre a informé que les résultats attendus sont, entre autres :

–     L’établissement d’une couverture vĂ©gĂ©tale suffisamment dense sur les bassins versant desdits cours d’eau ;

–   L’accroissement de la fourniture de volume important d’eau aux barrages en lien avec l’accroissement de la production d’énergie ;

–      La crĂ©ation d’importantes zones de protection de la faune sauvage.

Elle a sollicitĂ© l’appui du Gouvernement pour la rĂ©ussite de cette initiative qui est en lien avec l’objectif stratĂ©gique du pilier 4 du PNDES portant sur la gestion durable du capital naturel et les engagements pris par la GuinĂ©e, par rapport Ă  l’Accord de Paris sur les Changements climatiques.

Au terme de l’exposĂ©, le Conseil a apportĂ© son soutien Ă  la Ministre et l’a invitĂ© à  travailler en collaboration avec les MinistĂšres en charge de l’Hydraulique et des Travaux Publics afin de mettre en place une stratĂ©gie concertĂ©e de reboisement des corridors des fleuves KonkourĂ© et Bafing.

AU TITRE DES DECISIONS

A l’issue des dĂ©bats sur les diffĂ©rentes questions suscitĂ©es, le Conseil a dĂ©cidĂ© ce qui suit :

  1. Le Conseil approuve le Projet de Loi relative aux mĂ©dicaments, produits de santĂ© et Ă  l’exercice de la profession de pharmacien, prĂ©sentĂ© par le Ministre en charge de la SantĂ©, sous rĂ©serve de la prise en compte des observations formulĂ©es.
  2. Le Conseil approuve le Projet de Loi portant Code de la Route, présenté par le Ministre en charge des Transports, sous réserve de la prise en compte des observations formulées. Le Conseil demande au Ministre de se rapprocher du Secrétaire Général du Gouvernement pour la mise en forme juridique du document.
  1. Le Conseil invite le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  transmettre lesdits projets de Loi Ă  l’AssemblĂ©e Nationale au cours de la prĂ©sente session des lois.
  1. Le Conseil adopte le document de StratĂ©gie pour le dĂ©veloppement et la gestion du sous-secteur routier de la GuinĂ©e Ă  l’horizon 2025, prĂ©sentĂ© par la Ministre en charge des Travaux Publics.

AU TITRE DES DIVERS   

La Ministre de l’Environnement, des Eaux et ForĂȘts a informĂ© de l’arrivĂ©e de la SociĂ©tĂ© Be Green dans le cadre de l’implantation d’un projet de Foresterie.

Le Conseil des Ministres