Censure

Sortant de chez Kassory, Dansa Kourouma estime que « nous devons être équidistants de la politique politicienne, pour pouvoir traduire l’expression légitime des populations »

Au compte des consultations nationales autour de la question d’une nouvelle constitution, Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOCSG), a rencontré le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, ce mercredi, à Conakry. 

Au sortir, accompagné de sa délégation, il a informé que : « Le Premier ministre nous a posé la question : quelle est notre préoccupation sur l’opportunité d’une nouvelle constitution ? Nous avons déroulé au Premier ministre que notre arrivée à cette rencontre, c’est pour traduire les préoccupations des populations, quel que soit leur bord politique et quelles que soient leur opinion et leur croyance, parce que c’est ça la mission de la société civile, et nous devons être équidistants de la politique politicienne, pour pouvoir traduire l’expression légitime des populations. Alors, nous avons formulé six (6) questions qui sont les préoccupations à savoir : En quoi est-ce que les consultations sont représentatives de l’opinion du peuple ? Qu’est-ce qu’on reproche à l’ancienne constitution et qui a porté préjudice au fonctionnement normal de l’état ? Quelles sont les bases juridiques pour parler de nouvelle constitution ? Quelles sont les justifications de l’impact du changement constitutionnel sur les conditions à la fois politiques, sociales et économiques de la Guinée ? Et en dernier ressort, quelle est la procédure d’élaboration d’une nouvelle constitution, quand l’ancienne est en vigueur ? »

Il a ensuite fait savoir que : « Nous avons écouté les membres du CNOCSG qui ont posé des préoccupations. C’est la réponse de ces préoccupations qui nous permettra de prendre une décision sereine, et on ne peut pas se prononcer sur une constitution qu’on a pas vue ».

Par rapport à la date donnée récemment par le président de la CENI, il a fait savoir que : « On n’est pas excités par rapport à une question de date. D’abord, la CENI est l’institution compétente pour donner une indication de date pour les élections. Aucune autre entité ne peut se substituer à cela. C’est la constitution qui lui définit cette prérogative. Mais elle doit s’assurer, la CENI donc, que toutes les conditions matérielles, techniques et financières sont réunies pour organiser des élections libres, transparentes et inclusives ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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