Censure

Procès du 28 septembre 2009 : la part de vérité de Dr Ben Youssouf Keita, ancien de l’UFDG

Dr Ben Youssouf Keita a livré sa part de vérité sur les énervements du 28 septembre 2009, devant le tribunal de première instance de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry, ce mardi 11 avril. Cet ancien membre de l’UFDG affirme avoir été au stade pour dire non à une éventuelle candidature du Capitaine Moussa Dadis Camara.

Ben Youssouf Keita soutient qu’il s’est fracturé un doigt lorsqu’il essayait de sortir du stade. « Un homme en civile m’a pris au collet, il avait un bâton Kinsi il l’a soulevé pour me taper, j’ai bloqué par ma main droite, c’est là que mon petit doigt (l’auriculaire) s’est fracturé « , a-t-il expliqué.

Avant d’enfoncer un ministre du CNDD. Selon lui, le Colonel Abdoulaye Chérif Diaby n’a pas donné des coups de pied aux blessés mais les militaires qui étaient avec lui l’ont fait. Pour lui, Chérif Diaby, a violé le serment d’hypocrite que tout médecin prête avant de commencer à sauver des vies. « Il a adopté un regard de mépris aux patient », a-t-il lancé.

L’honorable Ben Youssouf Keita a déclaré aussi à la barre qu’au moment des faits, seul Tibou Kamara en tant qu’autorité avait compatit avec les victimes. « A la clinique Pasteur, Tibou Kamara est venu nous voir. Il a eu des mots que le ministre de la santé devrait avoir. Il nous a rassuré. Ils nous a dit de tenir bon. Il a eu une attitude responsable », aa-t-il témoigné.

A la question de savoir si des femmes ont été violées au stade, Dr Keita répond : « Pour les femmes violées je peux confirmer, parce que j’ai pu soigner certaines victimes ».

Bhoye Barry pour guinee7.com

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