Censure

Inondations dans la cité des journalistes à Matoto/ Des habitants submergés par les eaux et les ordures

Des inondations ont eu lieu dans la cité des journalistes au quartier Matoto. Plusieurs citoyens suite à la grande pluie, se sont réveillés les pieds dans l’eau et avec des ordures.

Trouvé sur les lieux, Cheik Ibrahima Youla, président du conseil de quartier de Matoto marché, accuse les quartiers aux environs du sien.

« C’est dans la nuit du 24 au 25 vers 1h que l’un de mes chefs de secteurs m’a appelé que l’eau a débordé le caniveau et est entrée dans plusieurs maisons de la cité des journalistes ainsi que plusieurs maisons des environs. Vraiment le constat est alarmant. L’eau a pénétré et cassé les murs et elle est rentrée dans les maisons. Dans la rue également, il y’a beaucoup d’ordures qui sont jonchées partout. Ces ordures là ne viennent de nulle part que des quartiers qui sont en amont du nôtre, à savoir : Sangoyah mosquée, Matoto Khabitayah et Matoto centre plus le marché. Tous ces quartiers la déversent les ordures dans notre quartier. Les citoyens d’ici sont abonnés. Ils ont leurs cartes d’abonnement, il y’a l’ONG qui vient ramasser les ordures chez nous. Mais ce matin, les ordures sont partout, les maisons sont cassées et les problèmes sont nombreux » a-t-il fait constater.

Nous avons pu également recueillir les plaintes de Salematou Barry, qui assure ne pas avoir dormi toute la nuit. Elle préconise que les autorités puissent travailler de commun accord avec les jeunes des quartiers afin que ce genre de situation ne puisse être qu’un lointain souvenir.

« L’eau a investi toutes nos maisons. Il n’y a aucune maison ici qui n’en n’a pas été victime. Depuis 22h jusqu’à 4h, nous ne faisons que nettoyer ces ordures. Donc il faut que l’Etat nous vienne en aide. En quoi faisant. Ils n’ont qu’à avertir le chef de quartier, il y a des jeunes dans les quartiers qui n’ont pas de travail. Donc qu’on les mette à l’œuvre, qu’ils s’entraident pour mettre fin à ce genre de situation au lieu de donner à des sociétés. Avant c’était comme ça et ca fonctionnait bien. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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