Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, dit être « catégoriquement contre les putschs… »
Il dit être aussi contre les militaires au pouvoir. « Je suis un général des armées, un militaire de profession, mais j’ai laissé mon uniforme au placard pour créer mon parti. On a perdu une première fois le scrutin, mais j’ai été élu président de la République à la seconde tentative. Nous avons démontré qu’il était possible qu’un militaire devienne président, mais qu’on ne s’imposait pas en prenant les armes, en tuant des gens ou en les intimidant. La démocratie doit être respectée, c’est le choix du peuple ».
Le président en exercice de la CEDEAO trouve par ailleurs que la transition guinéenne « est trop longue, cela correspond à la durée d’un mandat ».
A la question de JA : Serait-il souhaitable que tout le monde puisse se présenter à ces élections, y compris Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé ? « Évidemment. Tout le monde doit pouvoir participer à des élections libres, démocratiques et transparentes. Personne ne doit être exclu », répond-il.
Focus de guinee7.com