Censure

Éducation. Les enseignants contractuels de Kamsar de nouveau dans la rue

Les enseignants contractuels ne sont pas contents et menacent de boycotter la réouverture des classes s’ils n’ont   pas le paiement de leurs arriérés de salaire et leur intégration à la Fonction publique.

Ce lundi 18 Septembre, ceux de Kamsar ont battu le pavé dans la matinée. Bachir Haïdara qui est leur porte-parole a expliqué : « Nous étions encore dans les rues, toujours pour la réclamation de nos arriérés de salaire et de primes, ainsi que notre intégration à la Fonction publique sans aucune condition. Donc on est parti du carrefour CCDC jusqu’au niveau de la sous-préfecture et de la commune. A la sous-préfecture, Madame le sous-préfet n’était pas présente. Donc, de là on s’est dirigé directement vers la commune où le maire Alseny Chérif Kibola Camara nous a reçus. On lui a fait comprendre franchement que si rien ne fait d’ici l’ouverture, nous enseignants contractuels de Kamsar, à l’image des autres d’ailleurs, nous ne reprendrons pas le chemin des classes (…) Le maire dit qu’il est un peu déçu de la situation des enseignants de façon générale, mais de Kamsar aussi, parce qu’il fait partie de l’équipe qui a recruté et fait partie vraiment des signataires de ces contrats. Il a remonté l’information à qui de droit, il nous a fait comprendre qu’il a appelé le préfet, il a appelé le gouverneur pour les informer que les enseignants contractuels de Kamsar sont en colère. Et donc, il nous a rassurés que la situation va être prise en charge d’ici l’ouverture. En tout cas, lui de son côté. Il nous a aussi fait comprendre qu’au conseil de ministre, le conseil a déjà ordonné aux régies financières de diligenter la situation pour payer les enseignants de façon graduelle. »

Avant de préciser : « Nous parlons de neuf mois d’arriérés de salaire parce que le contrat stipule que nous sommes pris en charge pour douze mois. Neuf mois de cours, plus les trois mois de vacances, c’est le salaire à hauteur d’un million par mois. Trois mois déjà payés. On a les primes d’incitation, qu’on donne aux fonctionnaires d’État, selon les jours. Donc là aussi, depuis qu’on a commencé, ça n’a pas été payé. Donc douze mois de primes d’incitation et neuf mois d’arriérés de salaire de façon intégrale. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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