Censure

TPI de Dixinn. Le procureur requiert que « les faits ne sont pas imputables » au gendarme pris en train de tirer

Les réquisitions et plaidoiries dans le dossier de Ibrahima Baldé, gendarme, qui a été filmé le 20 octobre 2022, jour de manifestation du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), en train de faire des tirs en direction d’un groupe de manifestants à Bambéto ont eu lieu ce lundi 11 décembre.

Poursuivi pour « meurtre, atteinte à la vie, coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner ».

Mamadou Hady Diallo, représentant du parquet dans la salle a focalisé sa réquisition sur le rapport balistique et le rapport de la police scientifique versés dans le dossier.

Ce jour de manifestation, trois personnes avaient a été tuées. Selon le procureur en citant le rapport balistique, une victime a trouvé la mort à Keitaya, soit à 16km de la position du gendarme, une a Koloma marché soit à 1,5 km et une autre victime à Bambéto à 700 m de la position du gendarme. Et la portée de l’arme que détenait le gendarme ne dépasse pas les 50m. Donc, « les faits ne lui sont pas imputables ».

Me Joseph Sovogui, avocat de l’accusé a plaidé non coupable pour son client. Selon lui, les tirs de son client étaient des tirs de sommation et n’ont pas fait de victimes.

« Je vous prie de l’acquitter et je vous prie de le faire sur siège pour lui permettre de rentrer avec sa famille à la maison », a-t-il plaidé.

Après les réquisitions et plaidoiries, le juge Amadou Sy a mis le dossier en délibéré pour décision le 18 décembre prochain.

Il faut préciser que l’avocat de la partie civile n’était pas dans la salle. Et dans la presse, il avait prévenu qu’il n’allait pas plaidé, mais va relever appel de la décision.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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