Censure

Éducation. Une grève à quelques jours de la rentrée plane

Le Syndicat des Enseignants et Chercheurs Libres de Guinée (SLECG) brandit une menace de grève à pratiquement dix jours de la rentrée scolaire. Un des motifs invoqués, l’engagement à la fonction publique des enseignants contractuels de Conakry et ceux qui n’ont pas été retenus au concours d’accès, organisé récemment. Une revendication sujette à controverse entre syndicalistes de l’Éducation au point de se livrer à des attaques sur les réseaux sociaux. Interrogé ce samedi, Alseny SALL, chargé à la syndicalisation du SLECG a dit sa part de vérité.

‘‘Tous ceux qui s’agitent, autour du cas des contractuels, c’est parce qu’il y a l’argent derrière. J’ai entendu certains dire que c’est Aboubacar Soumah qui est en train de pousser les contractuels, c’est parce que maintenant il n’y a plus d’argent, on met tout sur Soumah. Là où, il y avait l’argent, ça criait partout dans le pays on ne parlait pas de Soumah’’, estime-t-il.

Le secrétaire à la syndication du SLECG ne retient pas ses coups contre Alseny Mabinty Camara, Coordinateur général des enseignants contractuels de Guinée.

‘‘Qu’il fasse attention à ce qu’il dit. Il est encore novice. S’il veut qu’on parle, on va parler. Je n’aime pas attaquer mais il part loin. Normalement si Soumah avait parlé de ça, Alseny devrait courir vers lui et se battre pour ses amis. Vous n’avez même pas intégré, vous voulez prendre les gens comme des adversaires parce que vous avez vu votre nom sur la liste’’, accuse-t-il.

Le SLECG ajoute à sa liste de revendications, la révision du statut particulier des enseignants du pré-universitaire. Un statut adopté en 2006 et qui prévoyait des ajustements en cas d’inflation. Lors d’une réunion tenue jeudi dernier avec des membres du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), Aboubacar Soumah, secrétaire Général du SLECG insiste sur son application.

‘‘Conformément à l’article 100 de ce statut qui a été signé depuis 2006, chaque fois que le coût de la vie est cher, il faut adapter le contenu de ce statut à cette réalité. Ce qui n’est pas fait. Nous avons toujours réclamé, mais ce n’est pas fait’’, déplore-t-il.

Si ces revendications ne sont pas satisfaites, le SLECG menace de boycotter la rentrée scolaire prévue le 25 septembre prochain.

Ibrahima Sory DIALLO pour guinee7.com

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