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Enseignement Supérieur : L’innovation et l’entreprenariat au cœur d’une rencontre à Conakry.

La table ronde des bailleurs de fonds du projet d’appui à l’innovation et à l’entrepreneuriat en milieu universitaire et scientifique (EIMUS) s’est tenue ce mercredi dans un réceptif hôtelier de Conakry.

Ce projet porté par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, à travers sa Direction de l’innovation, est évalué à 10 335 675,79 dollars. À travers cette initiative, l’enseignement supérieur guinéen veut promouvoir l’engagement du département envers le développement de l’innovation et de l’emploi des jeunes guinéens.

Selon Aminata Deen Touré, Directrice générale de l’innovation, cette initiative va : « développer un écosystème favorable aux innovations, à la créativité de nos étudiants, permettant ainsi de répondre aux besoins des entreprises, des industriels, des structures étatiques en Guinée. L’idée est d’impulser une dynamique à la base venant des étudiants, venant de nos compétences, des enseignants-chercheurs, pour répondre aux défis de développement économique auxquels nous sommes confrontés ».

« Dans ce projet, nous avons effectivement une composante qui vise à consolider les pôles de valorisation de l’innovation et de l’entreprenariat. Il en existe 8 à date, qui ont été implémentées sur le BND, sur la base de nos ressources propres. Aujourd’hui, en levant des fonds pour ce projet, notre objectif est de pouvoir en implanter davantage dans les 17 institutions d’enseignement supérieur, et de pouvoir accompagner les efforts d’innovation qui peuvent exister dans le privé, et les innovateurs qui peuvent, en synergie d’action avec nos universités, développer des idées nouvelles », a ajouté la directrice générale de l’innovation.

L’objectif de cette table ronde est aussi d’attirer les partenaires. C’est ce qu’a fait savoir Thierno Hamidou Bah, Chef de cabinet du ministère de l’enseignement supérieur. « Il s’agissait aussi, bien entendu de les appeler à nous soutenir financièrement parce qu’il faut repenser le mode de fonctionnement et le mode de financement de nos différents projets, ne pas s’appuyer uniquement que sur le budget national de développement (BND), savoir qu’une Direction ou un ministère doit savoir lever des fonds. Lever des fonds n’est pas que de demander, c’est d’appeler les gens et leur monter le concret, qu’est-ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui et où nous voulons en tout cas aller », a-t-il martelé.

Present à la reunion, le Directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie, adjoint pour l’Afrique de l’Ouest (AUF), Alioune Faye, a fait part de son engagement en faveur de ce projet. « l’AUF, fidèle à sa mission qui est d’accompagner les ministères dans le monde qui en font les demandes, sera aux côtés du ministère pour la mise en oeuvre de ce projet important pour la Guinée et pour toute la population guinéenne », a-t-il affirmé.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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