L’institut national de la jeunesse et des sports a accueilli la cérémonie de lancement officiel de la 17ᵉ édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ce mardi 15 avril 2025. Ce lancement a été présidé par le vice-président de la Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné.
La République de Guinée, en tant que pays invité d’honneur, était fortement représentée. Le ministre de la Culture, Moussa Moïse Sylla, y a pris part avec à ses côtés le ministre secrétaire général du gouvernement, Benoît Kamano, et Aminata Kaba, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Plusieurs artistes guinéens qui vont représenter le pays étaient de la partie également.
Tous les discours tenus à l’occasion de cette cérémonie ont tourné autour du thème central : « civisme et sécurité routière ».
Dans son discours d’ouverture, Salif Traoré A’salfo, commissaire général du festival, a souligné que la route est un espace de vie et que chacun doit y faire preuve de responsabilité. Il a remercié la République de Guinée pour sa participation. Il a notamment rappelé les résultats obtenus par le FEMUA à travers les années et promis le meilleur pour les prochaines éditions.
Quant au ministre de la Culture, Moussa Moïse Sylla, il n’a pas manqué de définir l’objectif du peuple de Guinée, qui se tient à cette occasion auprès de celui de la Côte d’Ivoire. « Cette invitation est un témoignage fort de l’amitié entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, mais aussi de la vision culturelle portée par le président Doumbouya depuis 2021. Je porte la voix de toute une nation vibrante et résiliente. Le FEMUA est un carrefour d’échanges, un incubateur d’une Afrique culturelle forte. Investir dans la culture, c’est miser sur le capital humain, notamment à travers la professionnalisation des métiers culturels : son, lumière, production audiovisuelle, scénographie, régie, logistique, arts numériques », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Chaque instant de ce festival est une graine semée dans le jardin de notre fraternité. La thématique de la sécurité routière est un rappel que la culture éduque et transforme : elle peut sauver des vies ».
« Nous croyons que la culture est un levier de développement et un facteur de paix. Le FEMUA est un carrefour d’idées et d’énergies nouvelles, et nous sommes venus y partager notre passion, mais aussi apprendre », a-t-il conclu.
La Guinée a montré un aperçu de ce qu’elle sait faire à travers une prestation artistique des Ballets africains de Guinée, qui a été accompagnée par la forte voix de Manamba Kanté.
Ce FEMUA 17, empreint d’amitié et de convivialité, promet d’être une occasion pour les deux pays de faire un brassage des plus fructueux.
Abdoul Lory Sylla depuis Abidjan pour guinee7.com