Le procureur général près la cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya, a requis 5 ans de prison ferme contre Aliou Bah, acteur politique, reconnu coupable « d’offense et de diffamation contre le chef de l’État par le biais d’un système informatique ».
C’est après la projection de vidéos par la défense et le parquet, essayant de prouver la culpabilité ou l’innocence du politique, que la phase des plaidoiries et des réquisitions a été entamée.
Le procureur Fallou Doumbouya a estimé que, bien qu’il n’y ait pas de plainte, le parquet peut, selon la loi, engager des poursuites lorsqu’il s’agit du chef de l’État.
Le procureur général a fait savoir que, pour qu’il y ait délit d’offense, il faut juste qu’on puisse reconnaître la personne à travers les propos. Et toujours selon lui, Aliou Bah, en faisant référence aux « autorités », inclut le Président qui est la plus haute autorité.
Il a ainsi demandé à la juge de reconnaître qu’il y a bien cumul d’infractions. Par conséquent, de retenir Aliou Bah dans les liens de la culpabilité et de le condamner à 5 ans de prison ferme.
Par rapport à sa sévérité, il a expliqué qu’Aliou Bah a sciemment fait ce qu’il a fait et s’en est vanté. Il a illustré cela par le fait que l’acteur politique lève le poing à chaque fois qu’il sort de la salle d’audience.
Au moment où nous mettons cet article en ligne, les plaidoiries de la défense sont en cours.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com