Fodéba Isto Keira, ancien ministre des Arts et de la Culture, s’est livré dans un roman intitulé « Un homme, un destin, une histoire ». Il a fait la dédicace au chapiteau du palais du peuple ce jeudi 24 avril 2025. C’était à l’occasion de la 17ᵉ édition des 72 heures du livre.
Ce livre de 201 pages, comportant 8 chapitres, a été préfacé par le journaliste Fadjimba Sayon Keita.
L’ancien ministre a donné quelques détails sur son œuvre : « C’est un livre que j’ai baptisé Un homme, un destin, une histoire. C’est un livre autobiographique qui retrace ma vie et j’ai voulu, à travers ce document, mettre à la disposition du public, surtout de la nouvelle génération, les différentes péripéties de ma vie scolaire, universitaire, les fonctions occupées, les distinctions que j’ai eues, les décorations que j’ai eues ici et à l’extérieur aussi de la Guinée, les fonctions occupées dans les institutions internationales de promotion des arts et de la culture ».
À l’en croire, cet ouvrage est accessible à tous. « J’ai voulu être très simple dans le livre. J’ai utilisé un français très accessible, au niveau du contenu. Je crois que ce sont des pages faciles à lire et à comprendre. Surtout que c’est la pratique qui est exprimée dans ce livre-là. Il n’y a rien d’académique, il n’y a rien d’extravagant et rien d’extraordinaire. C’est mon vécu. C’est des choses crues qui se sont passées dans notre évolution et dans l’évolution aussi de la promotion de la musique dans notre pays. Donc, je crois qu’à ce niveau, il n’y a pas de problème », a expliqué l’auteur.
Pour Fodéba Isto Keira, il s’agit d’une mission déjà accomplie : « Je suis un homme comblé aujourd’hui parce que je crois qu’il y a quelque chose d’écrit pour la postérité qui concerne ma vie, mais aussi qui concerne tout ce que j’ai pu faire pendant plus de 40 ans dans la vie active pour la promotion des arts et de la culture de notre pays. Je crois que c’est une fierté. C’est un homme comblé qui est devant vous aujourd’hui. Je crois que c’est un pari gagné de la part de mon coauteur et de moi-même, parce que vous avez vu la grande mobilisation du public et aussi le fait que ceux qui sont venus ont effectivement acheté les livres.»
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com