La 42ᵉ session ordinaire du conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) s’est ouverte ce lundi 19 mai 2025 à Conakry. La séance d’ouverture est présidée par Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
Le Conseil des ministres est l’instance suprême du CAMES. Il s’agit de la réunion des ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche de différents pays membres. Pour ce rendez-vous de Conakry, cette réunion se déroule en plusieurs étapes sur cinq jours. « Les deux premiers jours, c’est-à-dire la réunion que nous venons de lancer, réunit les experts des différents pays envoyés par les ministres pour préparer la session ministérielle. Nous avons 30 experts venant de 15 pays réunis ici qui vont analyser le bilan de l’année d’exercice du secrétariat général pour 2024 et surtout voir les propositions que nous allons faire au niveau du Conseil des ministres pour la gestion de notre institution commune pour l’année à venir. “C’est une réunion importante qui dure deux jours », a expliqué Souleymane Konaté, secrétaire général du CAMES.
Selon lui, après ces deux jours de travaux d’experts, il y aura une journée intermédiaire qui va permettre de rencontrer les partenaires techniques et financiers du CAMES. Vingt parmi eux sont à Conakry pour discuter du financement et du partenariat à l’institution. Pendant cette période, une session va concerner le Conseil de l’ordre académique du Parlement international du CAMES, qui va permettre d’examiner les propositions qui ont été faites par les pays, par les ministres notamment, et par le CAMES sur les personnes qui méritent d’être reconnues pour leur travail au niveau de l’éducation.
Dans son intervention, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alpha Bacar Barry, a rappelé que les programmes du CAMES sont entérinés par le Conseil des ministres, qui statue sur les propositions qui lui sont soumises à l’issue des réunions du comité d’experts. « Il en résulte toute l’importance donc des assises du comité d’experts dans le fonctionnement du CAMES. Vos précieux travaux, mesdames et messieurs les membres du comité d’experts, contribuent considérablement à l’amélioration de l’enseignement supérieur dans tous ses aspects, notamment dans l’amélioration de l’enseignement supérieur dans l’espace CAMES », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Au sujet de la gouvernance, du partenariat et de la formation ainsi que de la recherche et de l’innovation, vous représentez un espace approprié. Il est important de rappeler que les objectifs majeurs de la politique gouvernementale de la plupart de nos pays portent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et de l’innovation. L’atteinte des objectifs dépendra de la qualification du personnel enseignant-chercheur et chercheur en activité dans nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Elle dépendra également de la qualité des programmes d’enseignement et de recherche, de la pertinence des partenariats sectoriels loués, de la gouvernance des institutions, de la qualité de la coopération interuniversitaire, de la vitalité des programmes de mobilité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des étudiants ».
Il faut rappeler que le CAMES a été créé en 1968 à Niamey. Il compte 19 États membres et, à date, le CAMES comptabilise environ plus de 17 000 enseignants-chercheurs et chercheurs inscrits sur la plateforme. Le CAMES, aujourd’hui, c’est environ 3000 évaluations scientifiques par an.
Bhoye Barry pour guinee7.com