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Examens nationaux 2025 : le point sur les préparatifs et les nouveautés

Des cadres du ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) ont animé un point de presse, ce vendredi 30 mai 2025 à Conakry. À cette occasion, ils ont donné des statistiques et le niveau d’avancement des préparatifs des examens nationaux de fin d’année, session 2025.

Selon Jean Patrick Clair N’Diaye, directeur général adjoint de la direction générale du concours et des examens, cette année les candidats ont été inscrits en ligne par les directeurs de leurs écoles entre octobre 2024 et mars 2025.

« De telle sorte qu’à ce jour, pour l’année scolaire 2024-2025, sont inscrits aux différents examens nationaux 566 071 candidats, dont 261 137 filles, répartis comme suit : 313 283 candidats dont 146 906 filles au compte de l’examen de fin d’études élémentaires. 179 849 candidats dont 83 013 filles au compte du brevet d’études du premier cycle. Et enfin 72 939 candidats pour le baccalauréat dont 31 218 filles », a-t-il annoncé.

Et de poursuivre : « Pour accueillir tous ces candidats, 2 188 centres d’examen ont été retenus à travers le pays avec 18 869 salles de classe à aménager. Le dispositif d’aménagement nécessitera donc une forte mobilisation du personnel enseignant pour l’encadrement et la surveillance du déroulement des épreuves prévues du 12 au 27 juin 2025. »

De son côté, Abass Camara, chef de cabinet du ministère de l’Enseignement préuniversitaire, a confié qu’à date, le niveau d’exécution des programmes est entre 90 et 95 %. « Ce qui rassure aujourd’hui des élèves, des parents », a-t-il dit.

Par rapport aux préparatifs, Abass Camara souligne qu’aujourd’hui « l’essentiel des matériels est arrivé à bon port pour l’examen d’entrée en 7ᵉ année, qui démarre le 12 juin prochain . C’est valable aussi pour le BEPC et le baccalauréat unique, qui doivent arriver quelques jours après le lancement du premier examen ».

L’une des nouveautés, cette année, est qu’une session de rattrapage sera organisée pour les candidats qui ont subi des accidents graves. Les filles et femmes qui ont accouché pendant la période des examens bénéficieront également de cette seconde chance.
Le candidat qui sera appréhendé avec un téléphone au centre d’examen sera éliminé de l’évaluation et disqualifié pour l’année prochaine. Le téléphone saisi sera remis aux autorités judiciaires pour des fins d’enquête.

Les sujets ont été confiés aux départements régionaux de la gendarmerie. C’est eux qui sont chargés de les dispatcher dans les préfectures de leur ressort. De son côté, la police est chargée de protéger les centres d’examens sur l’ensemble du territoire national.

Bhoye Barry pour guinee7.com