L’examen d’entrée au collège a été lancé ce jeudi dans la commune de Matoto. Cette année, ils sont 30 522 candidats, dont 16 032 filles, répartis dans 62 centres. Parmi lesquels trois sont destinés à l’enseignement franco-arabe.
Cet examen a été lancé sous le signe de la responsabilité et de la rigueur. Morlaye Yattara, inspecteur général de l’Éducation et membre de la coordination nationale des examens, a porté aux candidats le message du ministre Jean-Paul Cedy : « Avant le lancement, le ministre de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation a prodigué de sages conseils à tous les acteurs impliqués dans le processus d’examen. C’est respecter et faire respecter les textes et ensuite les instructions données par les autorités. »
Il a insisté sur le sens de responsabilité de chacun dans la réussite de cette étape cruciale : « Le ministre a insisté sur le sens de responsabilité de tous les acteurs impliqués. Parce que, ce qui se passe dans les salles, ce qui se passe dans les centres, le ministre ne peut pas être présent partout, mais c’est une question de conscience, c’est une question de responsabilité pour que chacun fasse ce qu’il doit faire, conformément à la règle de l’art. Si chacun joue sa partition, je crois que le problème ne va pas se poser. »
De leur côté, les autorités locales ont encouragé les candidats à aborder cette épreuve avec beaucoup de sérénité. Le maire de la commune urbaine de Gbèssia, Mory Diakité, a tenu à rassurer les élèves : « L’examen, ce n’est qu’une évaluation, comme ça se fait le long de l’année scolaire par séquence. C’est la clôture qui se fait par cette évaluation, donc ne soyez pas émus, ne soyez pas moralement ébranlés, soyez sereins. Je vous invite à observer la discipline, à éviter la fraude pour ne pas perdre cette année scolaire au cours de laquelle vous avez fourni beaucoup d’efforts. »
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
