La première épreuve liée à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CEE) a été lancée, ce jeudi 12 juin, sur l’ensemble du territoire national. Cette première étape sonne le début des examens nationaux de fin d’année, session 2025.
Dans la commune de Ratoma à Conakry, c’est le centre école primaire de Taouyah qui a abrité le lancement des épreuves. Dans cette municipalité, il y a au total 73 centres pour 31.516 candidats dont 16.000 filles, selon Christophe Lamine Kadouno, directeur commercial de l’éducation de Ratoma.
« Les surveillants savent ce qu’on appelle l’état général des examens nationaux, dans lequel les procédures judiciaires et administratives sont inscrites. Donc chacun sait ce qu’il doit faire. Au niveau des surveillants, pour un enseignant digne de ce nom, l’évaluation, c’est la phase finale de tout ce qu’on a donné dans l’enseignement d’apprentissage. Si on passe toute l’année à enseigner, il faut faire l’évaluation pour voir ce qui a été acquis au niveau de l’enseignement-apprentissage. Ce que je vais conseiller dans les différents centres, la faute la plus monumentale, c’est de porter le téléphone, puisque ça peut porter préjudice à tout ce qu’on a établi comme effort », a-t-il déclaré.
Présent pour l’occasion, Ahamed Sékou Traoré, président de la délégation spéciale de la commune de Ratoma, n’a pas manqué de s’adresser aux candidats.
« Le message est clair, c’est encourager les enfants à être plus productifs pendant cette compétition, pendant cet exercice et durant les épreuves qu’ils auront à traiter. Cela est important, le message ne doit pas être plus grand que ça, parce qu’on croit bien que les enseignants ont fait ce qu’ils devaient faire, que les parents d’élèves ont fait ce qu’ils devaient faire et que l’administration a joué sa partition. Il revient aux enfants de venir prouver ce que nous avons tous apporté, est-ce qu’ils ont compris et est-ce qu’ils sont prêts à restituer. C’est une sorte de restitution de la part des enfants qui crée une compétition interne et le résultat permettra non seulement d’apprécier notre système éducatif, mais aussi de comprendre un peu l’état des enfants dans l’apprentissage », a-t-il déclaré.
Sur l’ensemble du territoire national, ce sont au total 313 283 élèves du primaire qui vont être évalués dans 1497 centres.
Bhoye Barry pour guinee7.com