Censure

UFDG : le tri des fidèles à la veille du congrès

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’active pour la tenue de son congrès prévu le 6 juillet prochain à Conakry. Les candidats potententiel doivent se présenter à la commission d’organisation avant le 20 juin prochain.

« Le dernier congrès a élu 350 membres du bureau exécutif. Il y en a malheureusement qui sont décédés, d’autres sont partis à la soupe, une troisième catégorie est portée disparue. Le jour où le président Cellou Dalein sera là, il n’y aura pas la place, même pour une mouche de voler. Le parti, les militants, c’est la participation à l’activité du parti. Je prends la presse à témoin : tous ceux qui se réclament membres du bureau exécutif élu, nous allons ouvrir une permanence ici. Elle est là jusqu’au 20 juin. Tous ceux qui estiment qu’ils souhaitent être candidats encore au bureau exécutif sont invités à venir émarger. Si jusqu’au 20 vous n’êtes pas venu, nous vous considérons purement et simplement comme démissionnaire », a prévenu Kalémoudou Yansané, un des vice-présidents de l’UFDG, samedi 14 juin lors de l’assemblée générale du parti.

Il poursuit : « Tous ceux qui veulent être candidats, qui remplissent les conditions, sont libres de déposer leur candidature. Si vous êtes dans un parti politique, vous avez des droits et des devoirs. Parmi les devoirs, c’est participer aux activités du parti, respecter les statuts du parti. Si vous ne financez pas le parti, vous ne respectez pas ses statuts, vous ne venez pas aux réunions, vous n’êtes pas digne de présenter votre candidature. Il faut que cela soit clair ».

« Il y a des gens qui, depuis 3 ans, vaquent à leurs affaires, ils oublient le parti. Maintenant, c’est le moment de se relever pour dire qu’ils rebondissent au grand jour, pour dire je suis ceci, je suis cela, je suis là, je suis candidat, je suis prudent. Si vous avez le droit d’être candidat, vous avez aussi l’impérieuse nécessité, vous avez le devoir de participer à la vie du parti. Tous ceux qui viennent au bureau exécutif les vendredis ont leurs noms sur les procès-verbaux (PV), tous ceux qui viennent au bureau politique les mercredis ont leurs noms sur le registre. Un jour viendra, nous ferons la discrimination positive », prévient Kalémoudou Yansané.

Bhoye Barry pour guinee7.com