Bientôt la première édition des CIS Awards, prévue ce vendredi 20 juin 2025, dans un grand hôtel de la capitale guinéenne. À 72 heures de cet grand événement, le comité d’organisation était face la presse pour faire le point sur les derniers préparatifs avant le coup d’envoi.
Un pari ambitieux pour valoriser l’image de la Guinée
À l’initiative du groupe de presse CIS Médias, cette cérémonie se veut un rendez-vous incontournable dans l’agenda du football ouest-africain. Pour Alpha Mady Touré, commissaire général des CIS Awards, l’enjeu dépasse la simple remise de trophées : « C’est une occasion pour que les regards du football ouest-africain soient tournés vers la Guinée. L’objectif est de vendre une image positive du pays à travers un événement sportif d’envergure ».
Pas moins de 90 nominés sont en lice pour 18 distinctions, et un jury composé de professionnels du secteur a été mobilisé. Une organisation qui, selon les organisateurs, bénéficie du soutien appuyé des autorités sportives guinéennes. « Le ministre Kéamou Bogola Haba s’est impliqué personnellement dans ce projet, ce qui témoigne de l’engagement institutionnel en faveur de cette initiative », a souligné Alpha Mady.
Un jury indépendant et rigoureux
Pour garantir la crédibilité de ce rendez-vous, Lamine Mognouma Cissé, membre du jury, a insisté sur l’indépendance du processus de sélection : « Ce ne sont pas les organisateurs qui désignent les lauréats selon leurs humeurs. Le jury est composé d’experts de six nationalités différentes. Même nous, membres du jury, ne connaissons pas les choix des autres. Seul le président du comité de sélection centralise les résultats ».
Un travail encadré notamment par Oumar Diaby, président du comité de sélection, qui assume les choix opérés: « Nos critères sont simples : performance individuelle dans le collectif et régularité sur la saison. Les noms retenus répondent à ces exigences ».
Un choix stratégique centré sur le football
Si certains s’interrogent sur l’absence d’autres disciplines sportives ou de catégories culturelles, Alpha Mady justifie ce recentrage par des impératifs logistiques : « On aurait aimé élargir à d’autres disciplines ou à la culture, mais le football est déjà un chantier immense. Gérer 18 prix, 90 nominés, et faire venir un jury international, c’est un défi de taille pour une première édition ».
Pas d’enveloppe financière, mais une reconnaissance symbolique forte
Contrairement à certaines attentes, cette première édition ne prévoit pas de récompense financière. « Il n’y a pas de prize money, seulement des trophées. Mais la symbolique reste forte, car il s’agit de mettre en lumière ceux qui font briller le football ouest-africain », a précisé le commissaire général des CIS Awards.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com