La variole du singe, désormais appelée Mpox, refait surface en Guinée. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), 18 cas ont été confirmés dans la capitale, Conakry, et ses périphéries.
“Jusqu’à la semaine du 25 [juin], nous étions à 18 cas confirmés dans notre pays”, a annoncé le Dr Sory Condé, directeur général par intérim de l’ANSS, à l’issue d’une rencontre avec les partenaires techniques, tenue récemment à Conakry.
Tous les patients sont actuellement pris en charge au centre de traitement de Nongo.
“Ils sont en isolement au centre de traitement de Nongo où ils vont rester pendant leur période de prise en charge qui sera gratuite. Donc, l’État et ses partenaires vont supporter le coût”, a précisé le Dr Sory Condé.
Un dispositif de surveillance renforcé aux frontières
Pour limiter la propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont renforcé la surveillance aux points d’entrée du pays.
“Il y a actuellement 15 points d’entrée prioritaires qui sont activés, au niveau desquels il y a des équipes médicales qui font le contrôle sanitaire qui nous permet de savoir si quelqu’un qui rentre en Guinée développe des signes en faveur du Mpox et en ce moment l’alerte est lancée et l’équipe d’investigation est déployée mais également la communication avec les homologues des autres pays. La Sierra Leone, nous partageons régulièrement la situation qui prévaut chez eux. Nous faisons la même chose avec le Liberia”, a martelé le Dr Sory Condé.
Bhoye Barry pour guinee7.com