Ce jour marque une nouvelle étape dans l’engagement social de Tiguidanké Béreté, Miss Guinée 2024, qui a officiellement lancé la Fondation Hasna. Une initiative profondément personnelle inspirée par sa mère, Hassanatou, et guidée par des valeurs de générosité, de bienveillance et de solidarité.
« Ce projet me tient particulièrement à cœur car il a été inspiré par une histoire exceptionnelle : ma mère, Hassanatou, dont le prénom a donné naissance à cette fondation », a déclaré Tiguidanké avec émotion lors de son discours.
Une mission au-delà des projecteurs
Loin d’être une initiative de façade, la Fondation Hasna s’inscrit dans une volonté ferme de structurer et pérenniser l’aide apportée aux personnes vulnérables. Portée par une vision claire, celle d’une société plus juste et solidaire, Tiguidanké a rappelé son attachement aux valeurs de partage transmises dès l’enfance : « La Fondation Hasna ne repose pas sur une image, mais sur des valeurs profondes et visibles. »
Elle a également annoncé son engagement particulier pour la santé mentale des femmes après l’accouchement : le postpartum, une thématique encore largement taboue en Guinée et ailleurs. « Trop de femmes souffrent en silence après l’accouchement, sans soutien ni ressources, alors que cette période peut être déterminante pour leur bien-être physique et mental », a-t-elle déclaré.
Des actions concrètes déjà entamées
Parmi les actions déjà posées par la Fondation : « la distribution de fournitures scolaires, L’organisation d’ateliers de sensibilisation sur le postpartum pour accompagner les jeunes mamans… »
Tiguidanké a également révélé un projet majeur : la création d’une émission dédiée au postpartum. Ce programme offrira un espace de parole à des spécialistes de la santé, des mères ayant traversé cette période, et abordera divers aspects encore peu connus ou discutés.
Un soutien gouvernemental salué
Présent à cette cérémonie de lancement, Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a exprimé toute son admiration pour l’engagement de Tiguidanké Béreté. « Être Miss, ce n’est pas seulement porter une couronne sur la tête. C’est aussi porter une responsabilité sur ses épaules », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Culture a souligné que les concours comme Miss Guinée jouent un rôle fondamental dans le rayonnement culturel et touristique du pays. Il a salué le choix de Tiguidanké d’utiliser sa notoriété pour défendre une cause encore trop négligée : le bien-être des femmes : « le secteur dans lequel elle a décidé de s’engager est un secteur auquel on accorde encore peu de ressources. Elle décide d’y mettre sa notoriété, sa visibilité, son caractère et sa couronne au service d’une cause juste. »
Vers une institutionnalisation du concours Miss Guinée
Le ministre a aussi annoncé que le gouvernement travaille, avec le comité d’organisation, à une institutionnalisation de la compétition Miss Guinée, afin d’assurer une meilleure structuration et un accompagnement plus stable de l’État : « Cela permettra à l’État d’être plus engagé pour soutenir la compétition, et d’éviter que la présidente du comité ne coure ouvrir toutes les portes à l’approche de la date. »
Il a également lancé un appel au secteur privé pour un soutien accru à l’événement, soulignant l’impact qu’il peut avoir sur l’image du pays à l’échelle internationale.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com