Censure

Cellou Dalein : “Nous ne serons pas complices d’une confiscation du pouvoir.”

Cellou Dalein Diallo, depuis son exil, s’est adressé aux femmes de l’UFDG par visioconférence ce samedi 9 août 2025. C’était à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du parti au siège à la Minière dans la commune de Dixinn.

Cellou Dalein a mis en lumière le rôle et la place des femmes dans l’animation et dans la lutte que l’UFDG mène pour “l’avènement d’une société plus juste et plus démocratique dans notre pays”.

« Il est devenu plus dur. Parce que comme je l’ai dit ici à plusieurs reprises, l’heure est à l’action. La République est en dérive. Le retour à l’ordre constitutionnel abandonné, il s’agit de participer à un processus de confiscation du pouvoir par l’armée qui avait pourtant promis de restituer le pouvoir aux civils à l’issue d’élections libres et transparentes. Aujourd’hui, ils ont changé d’agenda, ils veulent garder le pouvoir.”

Ensuite, l’ancien Premier ministre a demandé à ses militants de se tenir prêts pour continuer le combat. “Nous voulons certes le pouvoir, mais notre combat ne se limite pas à la conquête du pouvoir. Nous voulons que les droits et libertés des citoyens soient respectés”, a-t-il lancé.

Au sujet des prochaines échéances électorales, Cellou Dalein se montre tranchant : “Nous participons à des élections lorsqu’elles sont transparentes. On félicitera le gagnant et on lui apportera notre soutien. Mais nous ne sommes pas prêts à renoncer à notre combat pour que les citoyens exercent leurs droits et libertés, notamment ceux de choisir leur dirigeant à tous les niveaux.”

“Mais soyez assurés qu’à tous ces niveaux, l’engagement est total pour continuer la lutte pour le respect des règles et des principes de la démocratie et de l’état de droit. Nous n’allons pas cautionner la confiscation du pouvoir. Nous voulons que des élections libres et transparentes soient organisées et nous sommes prêts à mener le combat jusqu’à ce que cela soit fait. Nous ne serons pas complices d’une confiscation du pouvoir. Je disais que l’heure est à l’action. Les mots d’ordre ne tarderont pas à être lancés et bientôt par les forces vives de Guinée et l’ANAD ainsi que la direction nationale de l’UFDG”, a-t-il conclu.

Bhoye Barry pour guinee7.com