L’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) dit avoir constaté avec indignation la perturbation de l’accès à Internet en Guinée. Une restriction qui est survenu le jour même du vote, affectant particulièrement les plateformes Facebook et Telegram.
Selon cette structure de la société civile, les données de réseau de moniteurs indépendants établi sur l’ensemble du pays et les analyses de leurs experts confirme cette perturbation. « Un bridage de la connexion internet chez la quasi-totalité des Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) qui se traduit par une latence élevée de la connexion. Dans certaines zones, il était quasi impossible d’utiliser des services internet sans recourir à un VPN. Une restriction spécifique visant la plateforme de messagerie Telegram qui reste difficilement accessible. Une limitation partielle du réseau social Facebook se caractérisant par l’impossibilité d’afficher des images et vidéos sans utilisation d’un réseau privé virtuel », lit-on dans leur déclaration.
ABLOGUI estime que : « ces perturbations restreignent la libre circulation de l’information autour du scrutin référendaire, entravent le travail des journalistes, blogueurs et observateurs électoraux, et limitent la libre expression des citoyens. Dans un contexte électoral, de telles restrictions constituent une menace directe à la transparence, à la crédibilité du processus et sapent la confiance des citoyens dans le processus ».
ABLOGUI rappelle que l’accès à Internet et aux plateformes numériques est un droit fondamental. « condamne cette cybercensure et appelle les autorités guinéennes à : Garantir en toutes circonstances la disponibilité et l’accessibilité d’Internet et des services numériques ; Renoncer à toute forme de restriction qui compromet l’exercice des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et le droit à l’information ; Favoriser un environnement numérique transparent, inclusif et respectueux des droits humains ».
Bhoye Barry pour guinee7.com