À l’occasion de la commémoration du « Non » historique du 28 septembre 1958, le PDG-RDA a organisé une cérémonie de souvenir aux cases de Belle-Vue, dans la commune de Dixinn. Militants, anciens compagnons de lutte et sympathisants se sont réunis pour réaffirmer l’héritage de l’indépendance et souligner sa pertinence dans le contexte politique actuel.
Le secrétaire général intérimaire, Mangamory Bangoura, a rappelé :
« le président de la République a nous informé que désormais la photo de nôtre Camara Ahmed Sékou Touré sera a côté de la sienne juste a la devanture du camp Almamy Samory Touré. »
Il a également insisté sur la portée historique du moment :
« Ce jour 28 septembre 2025 symbolise deux événements de portée historique sans égale pour notre République de Guinée […] celui du vote du 28 septembre 1958 […] puis celui du renouvellement qui consacre le vote du 21 septembre 2025 […]. Cette similitude d’option vise à défendre une seule et unique position : celle de la souveraineté fondamentale permanente. »
Le Dr Ousmane Linsan Bangoura a mis en garde contre les tentatives de réécriture du passé :
« Aujourd’hui, il y a une entreprise de falsification, on est en train d’inverser les rôles et on est en train de réécrire l’histoire. […] Après ce “non” en 58, il y a eu une tentative d’isolement de la Guinée […] injecté de faux francs guinéens pour troubler l’économie. […] Contrairement à l’Algérie et au Cameroun, ce n’était pas une guerre chaude mais une guerre froide. »
De son côté, le Dr Ismaël Condé a souligné l’importance de la continuité :
« Depuis le 3 avril 1984, on fait tout pour oublier notre passé. […] Chers jeunes et militants du PDG-RDA, la charge que nous avons, c’est cette lourde charge […] de continuer de défendre l’idéal d’Ahmed Sékou Touré, Seyfoulaye Diallo, Hadja Mafory Bangoura et tous les camarades de l’indépendance. »
La présidente des femmes du parti, Kanté Fatoumata Binta Tawel, a rappelé l’engagement des militantes :
« C’est le camarade Ahmed Sékou Touré qui a montré que la femme n’est pas l’esclave de son prochain. […] Les femmes se sont rassemblées pour se révolter contre le double paiement de l’impôt annuel […]. M’balia Camara a perdu la vie. […] À la suite de 72 jours de lutte, les maris ont été libérés et les salaires augmentés. »
Entre devoir de mémoire et appel à l’unité nationale, le PDG-RDA entend transmettre aux jeunes générations l’esprit du 28 septembre comme boussole pour construire l’avenir de la Guinée.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
