Ce samedi 4 octobre 2025, l’ONG Problème de santé publique (PDSP) a animé une conférence de presse à la Maison des jeunes de Nongo, à Conakry, pour annoncer le lancement d’un projet audiovisuel intitulé « C’est pour nos mères et sœurs », dédié à la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus.
Amadou Bah, président de l’ONG, a précisé : « Aujourd’hui à partir de 18 h, on doit sortir un projet audiovisuel intitulé C’est pour nos mères et sœurs au sujet du cancer. C’est une série de slam de 9 titres avec plusieurs collaborations. Des artistes et slammeurs comme Slamy le journaliste, Adams, Salma et Aïssata Dramé ont participé. Ce document est une sensibilisation sur le cancer du sein et du col de l’utérus. »
Touché personnellement par cette maladie, Amadou Bah raconte : « Le déclic m’est venu après le décès de ma mère, emportée par cette maladie. Dans ces titres, j’explique l’histoire de ma maman et j’ai aussi fait un témoignage. L’important est d’inciter les femmes à faire le dépistage. »
Le projet ne se limite pas à la sensibilisation : il se veut également porteur d’espoir pour toutes les femmes touchées. « Nous voulons lancer l’alerte et montrer aux malades de ne pas perdre espoir. C’est un message d’espoir pour toutes les femmes atteintes de cette maladie. »
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’Octobre Rose, mois consacré à la sensibilisation sur le cancer du sein. Elle prévoit plusieurs activités, notamment des formations à l’autopalpation, pour aider les femmes à détecter la maladie à un stade précoce. « Plus le cancer est détecté rapidement, meilleur sera le taux de survie », a insisté Amadou Bah.
Il conclut avec émotion : « Je me suis dit : engage-toi ! Que ta maman ait au moins une identité de sensibilisation. Il ne faudrait pas qu’elle parte comme ça. J’ai témoigné, et aujourd’hui mes témoignages ont touché plus de 100 000 personnes sur Facebook. Dans le projet, une autre femme témoigne également : elle a subi une mastectomie. Ce témoignage sera présenté dans un titre intitulé « La mastectomie ».
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
