Inaugurée il y a seulement quelques mois, la route secondaire traversant les quartiers Entag, Lansanaya et Kountia avait suscité un grand espoir chez les automobilistes et motocyclistes. Elle devait permettre d’éviter les interminables bouchons des autoroutes. Mais cet espoir s’est rapidement mué en frustration.
À l’intersection de cette nouvelle voie avec la Transversale 9 — reliant les autoroutes Le Prince – Cimenterie et Fidel Castro – Lansanaya Barrage —, l’absence totale de régulation transforme chaque journée en véritable cauchemar. Entre embouteillages monstres et accidents à répétition, la situation devient de plus en plus préoccupante.
Ce dimanche 26 octobre, deux véhicules en tête-à-tête, chacun ne voulant céder la place à l’autre, bloquent la circulation pendant de longues minutes. Il a fallu l’intervention d’un conducteur de taximoto pour calmer les deux automobilistes et rétablir la fluidité du trafic.

Sur place, Alpha Oumar Bah, un usager régulier, témoigne :
« Chaque jour, il y a un accident ici (parfois mortel), souvent avec des blessés graves. Nous étions heureux de cette nouvelle route, mais j’ai l’impression que les travaux ont été faits à la hâte, sans précaution. Il faut installer des panneaux de signalisation, des dos d’âne ou même affecter des policiers pour réguler la circulation. »
Un autre citoyen, ayant préféré garder l’anonymat, renchérit :
« Les policiers ne viennent que lorsqu’il y a un accident. Ils font le constat, puis repartent. En dehors de ça, personne ne contrôle le trafic, alors que le danger est permanent : tout le monde pense avoir la priorité. »
Ce tronçon, censé faciliter la mobilité et désengorger les grandes artères, risque ainsi de se transformer en nouveau point noir de la circulation si des mesures urgentes ne sont pas prises pour garantir la sécurité des usagers.
Alh Cheick pour Guinée7.com

