Censure

Le CNT donne son feu vert à la loi sur la recherche et l’innovation

Le Conseil national de la transition (CNT) a adopté, ce vendredi 31 octobre 2025, le projet de loi portant orientation de la recherche scientifique et de l’innovation en République de Guinée. Ce texte, initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, marque une étape majeure dans la structuration du secteur de la recherche et du développement technologique du pays.

Selon le rapport du CNT, la présente loi “s’inscrit dans le cadre de la volonté politique du gouvernement de doter la République de Guinée d’un cadre juridique moderne, structurant et adapté pour ériger la recherche scientifique et l’innovation en véritables piliers du développement économique et social de notre pays”.

Elle vise spécifiquement à : mettre en place un cadre cohérent et performant pour la planification, l’organisation, la qualification et l’évaluation des activités de recherche scientifique et d’innovation ; favoriser la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre adéquate des activités de recherche scientifique et d’innovation ; assurer la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation, à travers une politique nationale cohérente ; promouvoir l’esprit de recherche scientifique et d’innovation en vue de la participation au développement et à la diffusion de la culture scientifique ; garantir la diffusion, la vulgarisation et la valorisation des résultats scientifiques et de l’innovation sur les plans économique, social et culturel; créer des pôles d’excellence, des technopôles dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation ; valoriser les institutions de recherche scientifique et de l’innovation, à travers des formations ancrées dans les réalités socio-économiques ; promouvoir l’intégration des stages et de l’alternance dans les filières académiques et professionnelles, pour renforcer l’adéquation formation-emploi ; encourager les partenariats entre le monde académique et le secteur privé, pour développer des cadres propices à l’apprentissage en milieu professionnel ; assurer un financement adéquat de la recherche scientifique et de l’innovation ;
créer un ancrage institutionnel de la recherche et de l’innovation.

Après examen en commission et en intercommission, le projet de loi a été réaménagé et restructuré pour renforcer sa cohérence et sa portée normative. Il est désormais articulé autour de neuf (9) chapitres, dix-sept (17) sections et quatre-vingt-un (81) articles.

Pour garantir une mise en œuvre progressive et harmonieuse, l’article 80 prévoit que toutes les structures de recherche et d’innovation en activité sur le territoire national disposent d’un délai maximum de douze (12) mois pour se conformer aux nouvelles dispositions.

Bhoye Barry pour guinee7.com